Discours du Responsable Morbihan à l’hommage à Sainte Jeanne d’Arc
Ce discours a été prononcé par Erwan Boreau, à l’occasion de l’Hommage de la Section AF-Vannes à Sainte Jeanne d’Arc, le 30 Mai 2021, au Monument du Comte de Chambord à Sainte Anne d’Auray :
Nous nous retrouvons autour de cette Statue de Sainte Jeanne d’Arc aujourd’hui, pour honorer la Sainte Patronne secondaire de la France, se rappeler de son exemple pour motiver notre combat aujourd’hui.
Gustave Thibon écrivait : « Les Nations ont besoin de héros et de saints comme la pâte a besoin de levain ». En ce sens, Sainte Jeanne d’Arc, héroïne du Siège d’Orléans et Sainte Catholique, est une source rarement égalée d’inspiration pour notre Nation, pour notre combat quotidien pour la France et pour préserver l’avenir de nos enfants.
Parce que le combat de Sainte Jeanne d’Arc, c’est d’abord un acte de Foi, pour unifier tout un peuple face au péril qui menace l’édifice tout entier. En ces temps où l’individualisme règne et fragilise notre Nation ; en ces heures où l’Islam radical tue dans nos rues, imposant par le sang une culture, une langue et un droit étrangers à la France ; rappelons-nous de l’importance de la Foi de nos Pères, l’impérieuse nécessité de transmettre l’héritage pour lequel ils se sont tous battus.
Mais le combat de Sainte Jeanne d’Arc est également un acte fort d’Espérance pour notre Nation, nous rappelant que l’édifice français a déjà traversé des tempêtes, des ouragans qui auraient pu éteindre la flamme française. Mais, comme Maurras l’écrivait dans sa méditation sur la politique de Jeanne d’Arc : « On ne saurait trop admirer Jeanne d’Arc comme vivant reflet de l’énergique résistance instinctive de son pays. Provinces éloignées ou nouvellement réunies firent à ce moment des prodiges de fidélité. ». Les bretons, à l’instar du Comte Arthur de Richemont, se sont levés pour défendre la France et le Roi, seul garant des libertés des provinces. C’est cette même espérance qui doit nous porter aujourd’hui : l’espérance royale comme incarnation de notre Nation, comme seule protection de nos libertés, à l’heure des dictatures sanitaires et aux autres mesures liberticides.
Enfin et surtout, le combat de Sainte Jeanne d’Arc reste empreint d’une charité exemplaire, comme le citait Bernanos ou Péguy. Mais pas cette charité mièvre et insipide que certains tentent de nous vendre aujourd’hui, ce sentimentalisme grandiloquent qui pousse le gouvernement républicain à dilapider la valeur familiale et à relativiser la dignité humaine elle-même. Comme le disait Benoit XVI, cette Charité est indissociable de la Vérité : Sainte Jeanne d’Arc a toujours fait preuve d’une extrême fermeté, une intransigeance sur des principes non-négociables, tout en ayant cette écoute du plus faible, du plus démuni. Aujourd’hui, notre Patrie est vendue à l’encan, soumise au Diktat libéral bruxellois qui expose des milliers d’emplois aux délocalisations, des milliers de familles à la précarité, des milliers de français au désespoir. A la suite de Sainte Jeanne d’Arc, c’est par charité que nous devons les défendre et lutter contre l’actuelle dynamique libérale et apatride ; c’est par charité que nous devons rappeler, avec force, qu’aucun enfant ne peut devenir un bien matériel « achetable » ; c’est par charité enfin que nous devons défendre la valeur fondamentale de la famille, socle sur lequel repose tout l’édifice national.
Cette Foi, cette Espérance et cette Charité de Sainte Jeanne d’Arc, doivent nous donner du baume au cœur, et du cœur à l’ouvrage : nous nous battons pour la France, pour notre Bretagne, pour l’avenir de nos enfants. Et pour que vive la France, vive le Roi !