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Communiqué de Presse : Implantation du CHU sur zone inondable !

L’URBVM tient à attirer l’attention des futurs élus locaux ainsi  que le  ministre des solidarités et de la santé sur les risques d’un déménagement du centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes sur l’île de Nantes.  En effet le site du Min et ses abords immédiats figurent dans l’atlas des zones inondables.

Il existe un précédant dramatique  avec l’inondation  de l’hôpital de Carcassonne en octobre 2018 et ceci doit nous faire  prendre conscience des risques majeurs sécuritaires posés par les constructions en zone inondable même pour un hôpital construit en 2014.

Le projet du nouveau CHU de Nantes qui vise au  regroupement sur l’île de Nantes des établissements de l’Hôtel Dieu et de l’hôpital nord Laënnec soulève  les mêmes réticences de la part de nombreux professionnels et syndicats.

Pour rappel en 2009, un courrier du préfet de Loire-Atlantique au président de Nantes métropole dans le cadre du nouveau PPRI, remarquait que l’île de Nantes était partiellement inondable, mais que la zone envisagée pour le CHU ne l’était pas.

Certaines prescriptions techniques prennent en compte ce risque avec le cuvelage des sous-sols, la surélévation des accès, et l’absence programmée d’appareillages sensibles au-dessous du 1er étage. En cas de crues millénales, Nantes métropole a fait savoir qu’un tiers de la métropole pourrait avoir « les pieds dans l’eau ». De plus, les caractéristiques géologiques du site projeté en bordure de Loire rendent la réalisation de l’ouvrage extrêmement délicate et coûteuse.

De plus l’association Gaela qui regroupe les opposants au projet dénonce également  «  C’est une île, avec les difficultés d’accès qu’on connaît déjà. C’est une zone inondable. Et le couloir aérien passe juste au-dessus. Comment va-t’on faire d’ailleurs puisque les avions passeront à 700 mètres d’altitude alors que la législation interdit le survol d’un hôpital à moins de 1 000 mètres ? Ce n’est pas pour rien que l’architecte urbaniste de l’Île de Nantes, Alexandre Chemetoff, s’était opposé à cette implantation : il a été évincé et remplacé par une équipe plus complaisante ».

Devant les risques encourus nous demandons aux responsables politiques de revoir le site d’implantation pour se prémunir contre le risque d’une inondation majeure tout en maîtrisant les coûts d’un tel projet. Nous préconisons la construction sur le  site de 49 ha, propriété du CHU, situé au nord-ouest de la ville de Nantes, sur la commune de Saint-Herblain. Si aucune décision n’est prise en ce sens et qu’un incident se déroulait  nous serions rappeler aux élus leurs responsabilités.

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