L’illusion de l’éolienne pour le port de saint Nazaire
Actuellement nous assistons depuis 6 mois à une propagande autour de l’éolienne en Mer qui serait l’espoir du port de Saint Nazaire ! Quand bien même cela octroiera un sursaut d’activité pour l’année 2026, cela nécessitera de la part de l’état un investissement à court terme important (150 millions) pour cette demande ponctuelle.
Pour rappel le premier parc éolien marin est en train d’émerger sur le banc de Guérande et que plusieurs ports environnants se positionnent pour en tirer parti : La Turballe comme base de maintenance et Saint-Nazaire comme base de construction, d’assemblage et plus généralement de coordination de l’ensemble des actions d’installation des éoliennes. Le Grand Port maritime (GPM) de Nantes-Saint-Nazaire y a vu une opportunité de diversification de ses activités après un net repli de son trafic suite à la crise sanitaire. Ce choix stratégique s’soulève des questions légitimes : « Quand le parc sera définitivement installé, quel intérêt y trouvera encore le GPM sachant toutefois que la technologie avance vite dans ce domaine et qu’on peut imaginer à assez court terme l’arrivée de nouvelles éoliennes beaucoup plus puissantes. » Il nous semble qu’il y a de l’idéologie avec les énergies marines renouvelables qui sont plus que jamais dans l’air du temps avec la recherche de substitution au gaz russe. L’Action Française soucieuse du bien commun soulève des questions sur l’opportunité d’un tel investissement à court terme, et se demande s’il ne serai pas plus opportun d’investir dans la modernisation des outils industriels du port. 200 hectares pourraient ainsi être optimisés à Montoir-de-Bretagne et à Cheviré. L’idée est de réaliser, sur des parcelles artificialisées mais inutilisées, des plateformes logistiques et entrepôts proposés « clé en main » à la location aux entreprises intéressées. Deux entrepôts de 3.000 m2 chacun viennent ainsi d’être livrés à Montoir. Des bureaux d’activités tertiaires pourraient aussi être bâtis selon la demande industrielle sur le long terme. Tel que la remise à disposition d’hangars frigorifiques ou la rénovation ferroviaire, UN ÉQUIPEMENT STRUCTURANT POUR LE TERRITOIRE bénéficiant à plusieurs sites de Nantes jusqu’à Saint-Nazaire. Le Grand Port Maritime est, avec 28 millions de tonnes traitées en 2020, le quatrième port français et le premier de la façade atlantique. Il génère 25.000 emplois directs et indirects sur l’économie ligérienne.
Au delà de l’aspect purement économique nous nous rangeons auprès de nombreux habitant qui se sentent floués par les réunions de concertation ou il était dit que celles ci ne seraient pas visibles depuis la côte. Beaucoup d’habitants se plaignent du perte de valeur de leurs biens immobiliers. Les écolos ne semblent pas tenir compte de la pollution visuelle, ni de celle de la fabrication ou encore du recyclage de telles infrastructures…