Compte Rendu du cercle d’études du 18 Novembre
Le 18 Novembre 2011, l’Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire 56 organisait un cercle d’études au Palais des Congrès de Pontivy sur le thème de la Crise Institutionnelle française, indispensable préparation de la conférence d’Hilaire de Crémiers du 15 Décembre à Vannes sur ce même thème.
Débutant par une présentation de la crise institutionnelle, les études ont principalement été axées sur la crise sociale, en particulier sur le thème du travail et de l’effort, de la valeur de l’épargne et de la déchéance de l’actuel état-providence républicain. Vaste et complexe, ce sujet a été développé par les multiples témoignages, complets et vraiment enrichissants, des personnes présentes.
La crise sociale que traverse actuellement la France s’exprime particulièrement vivement sur le rapport des jeunes générations face au travail et à l’effort en général, comportement assisté et oisif catalysé par l’Etat Providence républicain. Bercée dans l’odieux rêve consumériste d’une société où le loisir prime sur le travail, où la volatilité et la bêtise prime sur la sagesse et la constance, cette jeune génération française va donc devoir payer cette crise sociale et morale, inéluctable résultante de l’inconscience républicaine des quarante dernières années.
Retrouver le véritable sens du travail, redécouvrir la beauté de l’effort et surtout la valeur de l’épargne pour redresser la France et le capitalisme peut paraître excessif dans notre société où le loisir et la consommation sont devenus quasi-dogmatiques. Pourtant, comme le disait Jacques Bainville, « L’épargne est l’origine du capital comme elle est la justification morale du capitalisme, puisqu’elle représente une privation, un effort et même un sacrifice. Car celui qui ne consomme pas tout ce qu’il a gagné pense aux autres au lieu de penser à lui-même. Il pense à ses enfants, à ses successeurs. Il pense, sans le savoir, à tout le monde. Il n’y a eu de civilisation qu’à partir du jour où des hommes, au lieu de manger tout le gibier de leur chasse et de se gaver, ont fumé ou salé de la viande, ce qui a permis à la tribu de se livrer à d’autres travaux. »
Pour cela, il faut donner les moyens aux français de constituer cette épargne :
– En toute sécurité : les fonds des particuliers doivent être protégés des spéculations boursières et autres manipulations financières des banques.
– En arrêtant cette actuelle fuite en avant dans l’assistanat et en valorisant le travail et l’effort
– Favoriser le développement des entreprises françaises en luttant contre les multiples délocalisations aux conséquences dramatiques
– Surtout, redonner un visage humain à l’entreprise en changeant de paradigme économique et social, en passant d’un régime individualiste à un régime corporatif, d’une chrématistique commerciale à une économie naturelle, où le « travail n’a pas pour but de produire des richesses mais la sustentation de l’homme » comme disait René de la Tour du Pin.
La déchéance de l’Etat Providence et le mur de la Dette en 2012 imposent aux français une rapide prise de conscience du nécessaire sursaut « national et corporatif », de l’importance cruciale d’un changement complet de paradigme économique.
Voilà donc quelques pensées issues de ce cercle d’études qui, à n’en pas douter, sera suivi de bien d’autres sur ce sujet vaste et complexe, mais d’une importance vitale. Rendez-vous à Vannes le 15 Décembre pour la conférence d’Hilaire de Crémiers sur ce thème !
Excellent cercle d’études, peu de monde mais très intéressant ! En espérant que pour la prochaine, il y aura davantage de personnes : plus il y a de monde, plus les débats sont intéressants !