Taxe transports et absurdités économiques…
En ces temps où la grande tendance électoraliste tend, à raison, à vouloir alléger les charges sur les entreprises, notamment sur les PME, il semble que le conseil régional de Bretagne prenne le parfait contre-pied en affichant clairement sa volonté d’instaurer un « versement transport de 0.2 % de la masse salariale qui assurerait une rentrée de 40 millions d’euros par an« . Profitant d’une énième réforme fiscale républicaine, le vice président du conseil régional a donc indiqué « que le conseil régional devrait soit abandonner quelques compétences non obligatoires, soit instaurer ce versement »…
Le Medef breton a réagit ainsi : « Alors que la crise des dettes publiques menace chaque jour un peu plus l’activité économique, que les entreprises se battent pour maintenir l’emploi, une telle taxe menacerait un peu plus la pérennité de nos entreprises et l’emploi (…) ».
Evidemment, nous ne saurions trop redire à quel point la décentralisation au sein d’un Etat est importante et quelle importance elle revêt en ces temps de crise économique et d’Etat Providence : mais aujourd’hui, il est surtout primordial d’arrêter ce fardeau économique qui pèse littéralement sur le tissu industriel français, ces 65 % de taxes (dont 45 % sur le travail) sur les PME qui freinent tout développement et même toute compétitivité !
Et l’on ne manquera pas non plus de souligner l’extrême importance du sursaut corporatiste, cette association de métiers qui, seule, pourrait garantir réellement un réveil national et la santé de nos métiers… On pourra d’ailleurs relire à raison l’étude sur le corporatisme de l’Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire à ce sujet.