Le pire est à venir…
Cet article est tiré de l’éditorial du dernier numéro de Prospectives Royalistes de l’Ouest, que vous pouvez lire ici.
Si l’actualité de la fin d’année 2011 avait été marquée par le formidable coup de frein donné aux réformes gouvernementales, le début de l’année 2012 semble être le temps du rattrapage et de la frénésie réformatrice. Politique économique etoffée par de nouvelles mesures, TVA Sociale et Taxe Tobin en tête, politique sécuritaire renforcée et promulgation de l’interdiction de négation du Génocide Arménien : sur tous les plans, dans tous les domaines et sur tous les sujets. On reconnaît la patte de notre président.
Mais, dans cette inflation réformatrice, dans cet empressement soudain à légiférer et à promulguer toute sorte de lois, une leçon semble pouvoir être tirée : la république, parce qu’inconstante et surfaite, a semble t’il préféré écoper notre Titanic national plutôt que de colmater la brèche et repartir sur des bases saines. Si cette politique pouvait encore apparaître pertinente il y a quelques années, elle semble aujourd’hui, en temps de crise systémique mondiale, être à l’orée du ridicule et du médiocre.
Face à cette impertinence politique républicaine, une autre actualité aura marqué ce mois de Janvier : le 219°anniversaire de l’exécution du Roi Louis XVI, comme pour nous rappeler qu’en ces temps troublés et moroses, la France a connu en sa longue histoire de magnifiques souverains, au rang desquels Louis XVI peut aisément être élevé. Ces souverains, parce qu’ils savaient gouverner et mener une véritable politique à long terme, pour le Bien Commun et pour « le bonheur de leurs sujets », pouvaient réellement redresser le bateau France s’il dérivait.
Aujourd’hui, à l’heure où l’échéance électorale approche à grands pas, les chantres de la démagogie et autres arrivistes de tout poil vont donc tous se ruer sur la première place, pour le plus grand malheur des français. Et ne nous leurrons pas : le pire est à venir. Qu’importe le futur président, qu’importe le futur gouvernement et ses promesses : l’absurde politique de l’écopage économique et politique a de beaux jours devant elle.