Délinquance des étrangers, oeillères et laxisme
Si la récente annonce des chiffres de la délinquance étrangère a fait l’effet d’une bombe dans le microcosme politico-médiatique, ils n’ont cependant rien de nouveau. Déjà sous le gouvernement Sarkozy, la sur-représentation des immigrés dans les statistiques pénales avait été régulièrement pointée du doigt, que ce soit par l‘Observatoire National de la Délinquance et de la Réponse Pénale ou directement par la Police Judiciaire, sans compter les récurrentes sorties du Ministre Claude Guéant.
Pourtant, malgré les preuves irréfutables, le couple délinquance-immigration reste tabou dans les hautes sphères politiques, ceux-ci redoutant la dangereuse chute de l’épée de « l’amalgame », comme l’illustre si bien la dernière tirade du Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls : « Un responsable politique public qui se respecte doit voir la réalité telle qu’elle est sans céder à ces facilités et à ces amalgames ». Politique de l’autruche donc, qui fera fi de la donnée immigrée dans la lutte contre la délinquance…
De leur côté, bon nombre de partis invectiveront, à raison, l’aberrante politique immigrationniste qui, jointe au laxisme judiciaire prônée par l’inénarrable Ministre Taubira, explique en grande partie la triste situation actuelle. En effet, abreuvés des dispendieuses bienveillances de l’Etat Providence français, nombre d’immigrés ne se reconnaissent pas dans la Règle de Droit de notre pays, qui n’est au fond pas devenu le leur. De fait, le « laissez-faire » pénal n’aura fait que les convaincre de franchir le Rubicon judiciaire, le risque encouru semblant finalement bien dérisoire face aux potentialités illégales.
Mais peu de ces partis soulèveront le lièvre de la question du malaise national, de l’éclatement individualiste de la Nation française qui rend potentiellement impossible toute assimilation étrangère. Recréer l’unité de la Patrie autour d’un principe commun, reformer ces communautés locales soudées, seules capables d’assimiler durablement : voilà quel devrait être l’axiome principal de la politique du gouvernement. Et c’est bien là que le bât blesse, car il apparaît évident que jamais la France n’aura été aussi divisée que sous l’ère socialiste…