Fluctuat nec mergitur (pour l’instant)
« 10 idées qui coulent la France », petit précis de libéralisme, recense les moyens de sortir du marasme français. Les auteurs y abordent légèrement la grave question de l’industrie. Et de poser, sans rire, la question : « Une France sans industrie ? »
Les chiffres varient sur la question. Mais tout le monde, eux compris, de constater qu’en terme d’activité industrielle comparée au produit industriel brut nous sommes passés derrière l’Allemagne (bien entendu), mais aussi l’Italie, l’Angleterre et bientôt l’Espagne.
On s’attend à des solutions pour redresser la barre, retrouver espoir. Pas du tout. Il faut au contraire respecter cette tendance, l’accompagner. Et de stigmatiser un lobby industriel qui appellerait à la subvention pour sauver des emplois. Ne serait-ce pas une bonne nouvelle si ce lobby-là était puissant ?
L’industrie serait désormais trop mécanisée pour créer des emplois « en masse » ! Laissons donc les allemands, les japonais et même les italiens, plus robotisés, s’enfoncer dans l’erreur.
Avouons-nous battus, comme Marseille par le Bayern, abandonnons le football et passons à autre chose, concentrons-nous sur le handball ou la pétanque ! Et vive le service à la personne et les petits boulots… Et de citer, pêle-mêle, cuisiniers, serveurs de restaurant, aides-soignants comme postes en forte demande.
Condamner l’emploi manufacturier permet aussi d’éviter de demander pourquoi en France il n’est plus viable.