Pour une fois : La CFDT du Finistère s’inquiète du nombre de travailleurs étrangers
Dans un communiqué adressé à la presse la semaine dernière, le syndicat CFDT du Finistère s’étonne et dénonce l’emploi, dans ce département breton, de 600 à 800 travailleurs étrangers (Bulgares, Roumains notamment) principalement dans les champs d’échalotes du Finistère Nord.
Un récent rapport de la direction générale du travail place le « Finistère agricole » en 2011 à la première place des départements français utilisateurs de cette main d’oeuvre d’origine étrangère (souvent employée illégalement et dans des conditions précaires).
Au delà du monde syndical, de nombreux Finistériens, notamment via les Bonnets rouges et le collectif « Vivre, décider et travailler au pays », estiment scandaleux et profondément injuste que ces emplois soient occupés et attribués au nez et à la barbe de nombreux Bretons au chômage et dans la précarité.
Néanmoins ni la CFDT ni les Bonnets rouges n’ont pour le moment évoqué le souhait de la mise en place d’une « préférence régionale » (ou nationale) à l’embauche, qui privilégierait de facto les travailleurs locaux par rapport aux travailleurs étrangers. Une mesure toujours jugée « discriminatoire » et « illégale » notamment par les syndicats subventionnés, mais qui est fréquemment mise en avant, et plus seulement par le Front National, pour protéger et défendre l’emploi local.