Il ne veut pas de Nantes en Bretagne, car il ne veut pas d’un « retour aux frontières d’Ancien Régime » : dans la plus parfaite contradiction avec son action, Valls a « craché le morceau », idéologiquement parlant…
200 ans après la calamiteuse Révolution, la malfaisance du Jacobinisme centralisateur se poursuit, envers et contre tout; et, surtout, contre nos Racines, contre tout ce qui constitue l’héritage naturel de notre vieille France, de ses Pays et de ses Terroirs, surgi du fond des âges, façonné par l’Histoire, et contre lequel s’est construit notre calamiteux Système, hérité de notre Révolutioin et de notre République idéologique…
Aujourd’hui, tout d’un coup, comme ça, excité on ne sait pourquoi et alors qu’il y a mille urgences bien plus urgentes, « Hollande-à-18% » nous a concocté à la vite, sur un coin de table, une riducule nouvelle « carte des Régions » : il ferait mieux de s’occuper des 15.000 chômeurs de plus du mois dernier, et de ceux qui vont arriver le mois prochain, mais non…
Lui et Valls ont déclaré ultra prioritaire et absolument immédiat le re-charcutage administratif de la France. Si nous approuvons la suppression des départements (101 Préfectures et 243 Sous-préfectures, cela en fera, des milliards économisés !…), nous sommes totalement opposés non seulement à l’actuelle concentration bidon des Régions, mais aux Régions elles-mêmes, telles qu’elles ont été technocratiquement mises en place il y plusieurs décennies, toujours dans le même but – espérait le Système – d’achever d’effacer, de faire disparaître tout ce qui se maintenait comme trace de notre passé, tel qu’il se présentait sous la forme de nos Provinces vivantes, cadres naturels des solidarités géographiques, économiques, historiques, culturelles, ethniques etc…
Il est grotesque de vouloir créer des super-Régions qui ne ressemblent à rien, parce que ne reposant sur rien de concret : nous en parlerons très bientôt, dans une note qui ira plus au fond des choses…
Pour l’instant, revenons-en au duo infernal Valls/Hollande et au pays Nantais, qui veut légitimement retrouver la place qui est la sienne, en Bretagne, et à qui le gouvernement refuse ce droit imprescriptible à ses Racines au nom de son idéologie, précisément, destructrice de Racines. Nous écrivons « contradiction », en titre, car la réformette qui avortera et que l’on nous sort aujourd’hui du chapeau prévoit la ré-unification de la Normandie. C’est une fort bonne chose : quel fonctionnaire stupide avait séparé en deux cette Province dont l’unité et la solidité à tous points de vue ne sont pas à démontrer ?… La même réformette bidon respecte la rélaité de la Corse, de la Provence, de l’Île-de-France, et c’est très bien de reconnaître la réalité de ces trois entités… C’est même méritoire, pour un Système idéologique, mais, justement, c’est là qu’est la contradiction : pourquoi ne sépare-t-on rien de l’Île-de-France, de la Corse, de la Provence, alors qu’on s’acharne à maintenir séparée Nantes de la Bretagne ? Nostalgie pétainiste, chez les successeurs de François Mitterand ?…
« Les libertés ne s’octroient pas, elles se prennent », disait Maurras. Il ne reste plus aux Bretons qu’à se battre, non pas pour quémander une faveur, mais pour exiger le respect de leur personnalité. Et pas seulement les Bretons, tous les Français, de toutes les Provinces, dans une grande insurrection contre le Jacobinisme centralisateur, qui est et reste l’ennemi : que la bête meure ! Ou, comme le disait Jean Raspail, en conclusion de l’un de ses discours au Rassemblement royaliste des Baux-de-Provence, en parlant de la République idéologique : « Qu’elle crève, la vieille vache !… »