De Lamdaoui aux députés frondeurs
Si les promesses n’engagent que ceux qui les croient, leur abandon reste toutefois fort dangereux pour un Président, sa légitimité reposant logiquement sur l’assentiment d’une majorité populaire.
Celle de François Hollande relève aujourd’hui de l’illusion : déjà frappée par les scandales à répétition (Cahuzac, Morelle entre autres), son incompétence en politique nationale et internationale aura fait chuter sa crédibilité politique dans les limbes de la République (16% de popularité à l’heure actuelle[1]).
Président impotent, Hollande démontre également ce qu’écrivait André Malraux : « On ne fait pas de la politique avec de la morale, mais on n’en fait pas davantage sans. ». L’immoralité de sa politique, que ce soit avec le mariage pour Tous ou encore la promotion de la théorie du Genre, n’a d’égale que l’amoralité d’un grand nombre de ses conseillers. Si le cas Morelle a suffisamment été traité dans la presse, celui de Faouzi Lamdaoui, conseiller sur les questions d’égalité et de diversité, vient quant à lui de faire irruption sur la scène médiatique. L’Express a en effet révélé en ce début de semaine qu’il est soupçonné « d’abus de biens sociaux et de fraudes fiscales », lorsqu’il était « gérant de fait » de deux sociétés parisiennes : Alpha Distributions et Alpha, devenue Cronoservice selon l’hebdomadaire. Il est à noter qu’en 2010 déjà, Alpha Distributions avait été sanctionnée par la Commission des infractions fiscales pour « dissimulation de recettes imposables ».