Pour la France
Nous remercions Bernard M pour son texte que nous publions :
Guy Adain a écrit récemment qu’on pouvait nous traiter de rétrograde, passéiste, réactionnaire, ou encore de nostalgique d’un régime ancien, voire même d’Ancien Régime, il n’en reste pas moins vrai que les modèles de gouvernement actuels, toutes tendances confondues, déçoivent pour ne pas dire ulcèrent la majorité des électeurs français. La démocratie, n’est guère démocrate et la devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité » ne paraît pas être appliquée à toutes et à tous :
– Liberté de ne pas avoir d’emploi et d’être au chômage.
– Egalité devenue égalitarisme, et qui pour mettre tout le monde au même niveau, étête et tire vers le bas.
– Quant à la Fraternité, si elle était plus manifeste, nous aurions moins de « Restaurants du cœur » qui par leur existence, démontrent, s’il en était besoin, que nous souffrons d’un réel déficit de fraternité.
Alors, nous « Fidèles de la Vieille France », de la France glorieuse, patrie des arts, de la culture, du bon goût, de la mode, de l’élégance, de Versailles, du panache blanc d’Henri IV et de l’ensoleillement de Louis XIV ; nous royalistes, voulons dire à nos frères et sœurs français :
– Notre « régime ancien » a duré plus de 1.000 ans, certes avec des hauts et des bas, tout n’était pas parfait, loin s’en faut, mais il a fait la France !
– Nos rois ont tenu la France à bout de bras.
– Notre histoire est ce qu’elle est, et nous ne voulons rien occulter, heures de gloire et heures de détresse, défaites et victoires, de Tolbiac à l’opération Sangaris aujourd’hui en République Centrafricaine.
Nous, royalistes, disons donc à nos frères et sœurs : sans doute la parenthèse républicaine était-elle nécessaire, pour affiner et débarrasser la monarchie des scories qui l’empêchaient de resplendir pleinement et de donner le meilleur d’elle-même. Mais aujourd’hui, le temps est venu de refermer cette parenthèse et de rallier tous les français au sein d’une monarchie fraternelle et aimante. Il est temps de redonner un père à notre France, et de recréer un moderne et actuel « Royaume de France » attachée à son Baptême.
Françaises, français, vous allez accueillir un autre son de cloche, entendre une autre voix, pour suivre une autre voie … Avant que de faire des promesses fallacieuses, le futur Roi de France, vous parlera de la Famille ; de sa famille, qui est aussi la nôtre et bien sûr de vos familles. La Famille est indissociable de la monarchie, c’est la base de la société humaine ; et l’on a pu voir l’importance que les français lui accordent, quand on veut en modifier sa structure …
Il vous parlera de Religion, et du lien qu’il faut renouer avec le Ciel. Il vous parlera de Morale, de Justice, de Devoirs, de Service. Il vous dira combien il est urgent et impérativement nécessaire, sous peine de mort de notre société, de rétablir l’ordre qui donne à la Dignité, la primauté sur l’Argent ! « Si c’est l’Argent qui donne la Dignité, c’est toujours à refaire » [sic] comme c’est le cas aujourd’hui, notre société est perdue … Il vous parlera de tout ce que l’on doit à ceux qui nous ont précédés, ceux qui nous ont légués la France ; et tout ce que l’on doit également à nos successeurs, pour leur laisser une France, libre accueillante, généreuse et qui pourra nourrir ses enfants.
Enfin le futur roi vous parlera de vous, de chacun de vous, car chacun d’entre vous est une âme, chacun d’entre vous est un pivot : un « Sujet » !
Et comme dans une phrase où le sujet est l’élément principal ; le Sujet royal est une pièce maîtresse dans la construction du royaume ! Comme dit la chanson : « Si tous les gars du monde décidaient d’être copains et partageaient un beau matin leurs espoirs et leurs chagrins… » [sic]
Si toutes les françaises et les français acceptaient de s’unir, pour une même cause, acceptaient de fédérer leurs forces, si tous d’un même élan, ils s’offraient à Servir leur Roi ; alors le Roi deviendrait un catalyseur d’énergies, le concentrateur de toutes les intelligences et capacités françaises ! Nous serions alors prêts pour écrire une nouvelle page d’histoire de France. Comme vous pouvez le constater, ce « programme » n’est pas utopique, car il ne promet rien, il mise sur l’Amour entre nous et la volonté de « Servir » pour la France.
Rangeons nous sous la bannière du Roi de France et comme le disait Henri IV : « ralliez-vous à mon panache blanc : vous le trouverez sur le chemin de la gloire et de l’honneur ! »
Si Dieu le veut bien, et avec l’aide de la Providence nous ferons de grandes et belles choses. Qui peut s’adresser ainsi aujourd’hui aux français ? Quel homme politique, aussi haut placé soit-il, oserait parler ainsi ? Et pourtant, tentons d’imaginer l’impact de tels propos, dits calmement au journal télévisé de 20 heures ?
Pensez-vous que les français se moqueraient ? Pensez-vous qu’ils trouveraient cela inconvenant ? J’ai la faiblesse de penser le contraire, je crois profondément au « Bon Sens Populaire », et je fais confiance à l’intelligence des peuples de France. Le temps est venu de faire « Le saut de l’ange ».
Misons sur le meilleur pour éviter le pire !
Hétérogène aux idéologies, le Légitimisme ne peut, sans se renier, s’en adultérer. Les fusions prétendant réconcilier le principe légitimiste avec celui, qui lui est contraire diamétralement, de la souveraineté populaire, et accessoirement marier l’idéal et le lucre, sont l’exemple le plus absurde, et le plus choquant, de ces mésalliances conjoncturelles. Le » compromis nationaliste » n’a pas plus de consistance ou de logique, non plus que l’intégration à une » droite » d’intérêt, invétérée dans ses sécheresses et dans ses refus.
Quoi de plus naturel, en fait de pouvoir, que le gouvernement royal générateur:
– d’harmonie juridique : lui seul est garant d’une loi supérieure à lui – et non pas producteur et produit d’un simple légalisme, d’un positivisme juridique ;
– d’ harmonie sociale : lui seul, n’étant pas l’expression d’un groupe ou d’une classe, peut assurer l’ordre – visé ici au sens platonicien et le plus harmonique -, en une société d’ordres, justement, et sacrale, peut épargner les déchéances dénaturantes dans lesquelles sombrent les sociétés bâties à hauteur d’homme, société individualistes ou société collectivistes ( la différence n’étant que de degré entre celles- ci et celles- là ), de toute façons désordonnées et massifiées tous, et néanmoins subies par tous.
C’est le « Curé » c’est-à-dire celui à qui a été confié le « soin » et le « souci » des âmes d’une circonscription ecclésiastique déterminée. La vie paroissiale est donc ce par quoi les fidèles entretiennent et développent la vie reçue au baptême. Elle est ce qui nous rattache concrètement à l’Église.