La république assassine
Honte au décret paru mercredi 27 mai au Journal officiel, leur république a abrogé les dispositions dérogatoires de l’usage d’hydroxychloroquine pour lutter contre le Covid-19, hors essais cliniques en France.
Cette décision fait suite à un avis défavorable sur ses effets dans le traitement du Covid-19 de la part du Haut Conseil de la santé publique et l’Agence du médicament. Il n’est pas exclu que les lobbys pharmaceutiques soient à la manœuvre… (https://www.bastamag.net/webdocs/pharmapapers/)
Pour info sur ce dossier, ce médicament a été mis en service en 1949, il a donc 71 ans d’existence…
De nombreux pays ont fait le choix inverse : le Canada https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/COVID-19/Chloroquine_final.pdf, la Chine https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-chloroquine-contre-covid-19-pas-plus-efficace-qu-un-traitement-classique_142834.amp, la Suisse https://www.hug-ge.ch/sites/interhug/files/structures/coronavirus/documents/hydroxy-chloroquine_et_covid-19.pdf. Et évidemment la dernière en date qu’environ 0% des intervenants ont lu: https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31180-6/fulltextChloroquine_final.pdfChloroquine_final.pdfinesss.qc.ca
Pour répondre à « cette atteinte à la liberté de soigner », plus de 1200 médecins libéraux se sont constitués en collectif baptisé « Laissons les médecins prescrire ». Ils réclament le rétablissement de l’autorisation de prescription de cette molécule afin de soigner leurs patients dès les premiers symptômes. Ces médecins sont convaincus, étude à l’appui, qu’associée à l’azithromycine, l’hydroxychloroquine est efficace dans de nombreux cas. Selon eux, la biothérapie développée l’IHU de Marseille sauve des vies et évite d’éventuelles graves séquelles. Ils appellent le gouvernement à changer en urgence de stratégie thérapeutique.