Chasse à courre
600 veneurs et amis de la vènerie étaient réunis hier en Loire-Atlantique, à l’invitation d’Henry Séchet, délégué régional, pour rencontrer Pierre de Roüalle, président de la Société de Vènerie. Après un rapide exposé du contexte sociétal qui entoure actuellement la pratique de la chasse à courre, les échanges se sont orientés sur les meilleurs moyens de la faire mieux connaître et comprendre.
Pratiquée depuis cinq siècles sous sa forme actuelle, la vènerie n’a jamais connu une telle vitalité qu’en ce début de XXIème siècle, avec 390 équipages et 10 000 pratiquants.
Si la chasse est un art, la vènerie est le plus abouti. Cet art reconnaît la collaboration de l’homme, de l’animal et de la nature en une unité de lieu et de temps dans le plus grand espace de liberté qui soit. Le gibier n’est pas tiré par surprise, à l’affût, ni piégé d’aucune façon. Il doit participer. L’intérêt – sauf à se nourrir dans les temps antiques – fut toujours d’égaliser les chances de chacun, en confiant à l’homme ce qui restait propre à son génie particulier, la présomption, le pronostic et le codex. En vènerie, seuls les chiens chassent, l’homme organise.
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