Valls, ou le puits sans fond de l’incompétence
Il existe un intrinsèque fardeau à la charge ministérielle : elle ne supporte pas l’incompétence. Celle-ci y transparait avec davantage d’ampleur que dans toutes les autres charges, certainement dû à l’immense responsabilité qu’elle suppose d’ailleurs. Cette leçon, les socialistes ne l’ont apparemment pas apprise, ou même comprise, comme en témoigne l’éclatante nullité qui suinte littéralement des récentes décisions du Ministre de l’Intérieur.
Entre le laxisme témoigné lors des débordements du Trocadéro, ou lors des exactions des Femen, et l’aberrant acharnement policier (voir judiciaire) constaté lors des différentes actions pacifiques menées en marge du Printemps Français, l’inénarrable Valls montre une indéniable partialité dans l’exercice de sa charge, transmettant implicitement aux délinquants français un gage d’impunité quasi-criminel.
Et la Place Beauvau arrive encore à s’étonner de l’impressionnante augmentation de la délinquance ! Cambriolages en hausse de 14%, vols à la tire en hausse de 35%, violences sexuelles en hausse de près de 30%, et tant d’autres indicateurs de la sécurité en France continuent d’arborer un rouge éclatant, hérité de l’ère Sarkozyste… De même, tous les indicateurs du taux d’élucidation continuent leur chute : -3 % pour les violences, -4% pour les escroqueries, etc…