Ephémérides

Ephéméride bretonne et royaliste du 21 Février

  • 1322 : Sacre de Charles IV en la cathédrale de Reims

Le comte de La Marche monte sur le trône sous le nom de Charles IV à la mort de son frère Philippe V le Long le 3 janvier 1322. Cette fois-ci, il ne tient aucun compte des droits de ses nièces, Jeanne de Navarre et les filles de Philippe V. Contrairement à ce qui s’était passé en 1316, cette prise du pouvoir s’effectue sans aucune contestation.

 

Charles IV est sacré à Reims le 21 février 1322 par l’archevêque Robert de Courtenay. En tant qu’héritier de sa mère Jeanne de Navarre, il ajoute au titre de roi de France celui de roi de Navarre.

Trouvant le trésor royal épuisé par les abus du règne précédent, Charles IV punit sévèrement et dépouille les financiers lombards ayant commis toutes sortes d’exactions. Il traite avec la même rigueur les mauvais juges et les seigneurs qui avaient accaparé les biens des particuliers. Il fait même arrêter Girard de la Guette, ex-surintendant des finances de Philippe le Long, lequel est accusé d’avoir détourné un million deux cent mille livres.(Source)

  • 1735 : Naissance de Philippe de Blanchelande
  • 1793 : La Convention vote le décret d’organisation des demi-brigades.
  • 1794 :  L’Assemblé coloniale décrète que l’île bourbon s’appellera désormais Ile de la Réunion, Le gouverneur Vigouroux du Plessis, royaliste convaincu, refuse toutefois de donner son approbation.
  • 1856 : le théâtre de Rennes est ravagé par un incendie.

Dans la nuit du 20 au 21 février 1856, un feu de cheminée mal éteint dans le Foyer Public provoque un incendie qui ravage la salle du théâtre. Cet incendie relança les polémiques sur la forme circulaire adoptée par Charles Millardet. Cinq jours après le sinistre, le poète Evariste Boulay-Paty part « au nom de tous les bretons » en guerre contre la forme convexe, qui, selon lui, « produit un effet si désagréable en face de l’Hôtel de Ville ». Il suggère de « lui substituer une élégante façade droites à colonnes ». Le Maire, Ange de Léon, n’a jamais, lui non plus, trouvé esthétique la rotonde du théâtre, qui pourtant s’harmonise avec la concavité de l’Hôtel de Ville. Celui-ci est surtout préoccupé par les problèmes de sécurité .

Il fut question de démolir le théâtre pour le reconstruire Contour de la Motte selon un plan montrant un bâtiment simple avec une entrée principale à l’ouest et une façade à arcades fermées. Mais en 20 ans les Rennais avaient noué des relations affectives avec leur théâtre : « Tous ceux qui blâmaient le théâtre de son vivant, l’admirèrent après sa crémation ». (Source)

 

Saint breton du jour : Sainte Gwenn, épouse galloise de Fragan au 5e siècle et mère de Gwenolé, Gwezheneg, Jacut et Klervi, surnommée Teirbron

Les époux et leurs deux premiers fils sont nés au Pays de Galles, leur pays d’origine. Le troisième fils serait né peu de temps après le débarquement de la famille en Bretagne armoricaine, à l’embouchure de la rivière Brahec, au fond de la baie de Saint-Brieuc.

Gwenn (Blanche), femme de saint Fragan est la mère d’une sainte famille nombreuse. En plus de ses trois saints fils déjà mentionnés, elle a également une fille, sainte Clervie. La chapelle et le calvaire de Saint-Vennec, près de Briec dans le Finistère, sont logiquement placés sous l’arbitre du chiffre 3. Gwenn est bien sûr invoquée pour la fécondité des femmes.

 

Ephéméride bretonne et royaliste du 20 février

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