Pourquoi vouloir la Monarchie ?
Nous voulons une monarchie car la monarchie, la vraie, c’est la durée, la continuité. L’hérédité en est la garantie!
Le système politique républicain dépend des élections. Si les orientations politiques changent selon les partis aux gouvernements, elles peuvent aussi devenir totalement différentes avec les changements de gouvernements qui suppriment les réformes en cours ou les modifient. Chacun reprend le jeu de la démagogie en recevant à l’Élysée les « lobby » les plus influents.
L’électorat est versatile et la France peut ainsi perdre sa légitimité sur la scène internationale lorsque le gouvernement est mis à mal par les défaites électorales.
Dans le système républicain, les relais d’opinion dirigent, imposent voire terrorisent. La presse est toute puissante, le presse est aux mains de grands groupes internationaux, la presse française aujourd’hui est totalement sous contrôle. La presse fait et défait les gouvernements.
La monarchie, elle, soustrait de la vie politique les échéances électorales et donne le temps aux réformes de fonds dont la France aurait tant besoin.
La monarchie responsabilise alors que le changement régulier des politiciens empêche toutes actions de longue haleine, toutes réformes en profondeur. L’empirisme indispensable à toute politique cohérente est rendue impossible par la vision partisane des politiques.
A la notion de responsabilité, s’ajoute celle de continuité car l’avenir de la France se confond avec le destin d’une famille, le fils succédant au père. « Le Roi est mort, vive le Roi », il n’y a pas de rupture de l’Etat même si le fils donne une orientation différente à la politique. L’hérédité assure le pérennité du Pays. Proudhon le dit explicitement : » Un homme qui travaille à assurer sa dynastie, qui bâtit pour l’éternité, est moins à craindre que des parvenus pressés de s’enrichir et de signaler leur passage par quelque action d’éclat « .
La république : c’est l’éphémère, la monarchie : c’est la stabilité
La monarchie ne dépend pas de l’opinion, elle n’est donc pas obligée d’instaurer un « politiquement correcte », ni de façonner les esprits. Elle permet aussi une réelle liberté locale car elle n’a pas besoin de tout contrôler. La décentralisation, avec la mise en place du principe de subsidiarité, n’est possible que dans ce contexte.
Le roi, indépendant d’une majorité sortie des urnes, peut choisir un ministre non plus en fonction du parti gagnant mais pour ses capacités, pour son charisme. Ainsi, la valse des ministres, les mêmes hommes, d’un poste à l’autre cessera. Le « maroquin » ne sera plus une récompense pour services électoraux, mais bien pourvu en fonction l’intérêt national. Actuellement, les postes ministériels donnent dans l’éphémère, les titulaires se désintéressent de l’avenir et pratiquent, même dans les affaires extérieures, une politique au jour le jour : » Nous n’avons pas, nous ne pouvons pas avoir de politique étrangère en République « , a écrit Anatole France.