Sectarisme laïcard et silence coupable
Il est de bon ton en notre société moderne de condamner tous les « ismes », à commencer par « l’intégrisme » et le « sectarisme » religieux, inacceptables pour ces adeptes de la déesse liberté. Soit. Mais quand ce sectarisme religieux, cet « intégrisme » provient des propres tréfonds de leur caste bienpensante, le silence total est de mise, le couvercle de plomb devient règle d’or. Et l’hypocrisie aussi.
L’un des professeurs de l’école privée Saint Joseph de Chantepie vient d’en faire la douloureuse expérience. Souhaitant faire visiter à ses élèves le conservatoire de l’école publique de Rennes, l’enseignant s’est donc vu refuser la réservation (et la visite) par la direction car, comme lui stipulera le président de l’association DDEN (délégués départementaux de l’éducation nationale d’Ille et Vilaine) : « Ce conservatoire est réservé aux élèves du public et nous refusons que des élèves des écoles catholiques s’y rendent. C’est notre droit et c’est comme ça« .
Face à ce « sectarisme » (dixit Ouest France et le professeur), le citoyen français pourrait légitimement s’attendre à une vocifération caractéristique des associations anti-racistes françaises, SOS racisme en tête de pont. Il attendra évidemment longtemps, pour ne pas dire éternellement. Insoutenable hypocrisie, elle a tout du moins le mérite de rappeler aux catholiques français, et même tout simplement au citoyen possédant un minimum de bon sens, qu’au sein d’une Nation éclairée l’indignation clientéliste est une aberration à dénoncer, une ineptique infamie source d’injustices et de divisions. Bien sûr, cette manifestation laïcarde n’est qu’un exemple du deux-poids deux mesures dont souffrent les chrétiens en France. Le site Indignations en donne quelques autres exemples…
En ces temps électoraux, à l’heure où les injustices fleurissent, rappelons aux français qu’un Roi, contrairement à un Président, gouverne un Royaume, une Nation entière. Il n’est pas le président d’une « majorité », il n’est assujetti à aucun lobby, à aucune pensée unique, à aucune bienpensance nauséabonde : la constance gouvernementale royale apporte inéluctablement l’objectivité, l’impartialité et la raison qui font terriblement défaut à l’actuelle politique française. Et ne nous y trompons pas : cette hypocrisie nauséabonde n’est ni caractéristique d’un quinquennat, ni d’un président en particulier : elle est intrinsèque à ce régime républicain, fondé sur l’apparence et la démagogie, l’amoralité et l’injustice. En témoigne d’ailleurs les nombreuses couleuvres qu’ont dû avaler sans broncher les catholiques depuis plus de 200 ans, à commencer par le déni du rôle historique évident de la Chrétienté dans l’édification de notre Patrie.