Succès du Colloque « Maurras 60 ans Après »
Il faut se rendre à l’évidence : Maurras intéresse toujours… 60 après sa mort, à l’aube du 16 novembre 1952, à la clinique de Saint-Symphorien-lès-Tours. Nous n’en donnerons pour preuve que le très grand succès du colloque organisé, samedi dernier 27 octobre, à Paris, à la Maison des Mines, par le Cercle de Flore, un succès auquel a également contribué une impeccable logistique.
De 9 heures 45 à 18 heures, après le message introductif de Michel Déon, de l’Académie française, la salle, toujours comble, a écouté avec un intérêt sans cesse renouvelé — comme en ont témoigné les questions posées aux intervenants — les communications successives qui, en dehors de tout préjugé, visaient à révéler les aspects multiples et variés de la pensée du Martégal (voir le programme). C’est pourquoi, aucune thématique autre que « Maurras, soixante après » n’avait été imposée. Cette liberté initiale était en effet la mieux à même de laisser surgir, à travers l’arbitraire du choix des intervenants, tous de très haute qualité, la richesse d’une œuvre — littérature, politique, philosophie, poésie, histoire : Maurras aborda tous les domaines de la pensée —, une œuvre dont l’auteur voulut toujours assumer le risque intégral.
A celui qui avait « […] rêvé de t’offrir, ô Rose de l’Idée,/ Ce ruisseau d’une flamme immortelle : mon sang »,
on ne prit que la liberté. Ou du moins le crut-on, car il l’avait en lui-même, ce qui lui permit d’échapper jusqu’à la fin au péché du désespoir.
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