Quand l’Etat détruit la famille
Hier, lors de l’examen en seconde lecture du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a proposé de compléter la gratuité de la contraception pour les mineures, déjà adoptée en première lecture, par une « garantie de confidentialité ».
« Cet amendement est nécessaire afin que les jeunes filles puissent avoir recours à la contraception si elles le souhaitent sans que l’information qui serait faite à leurs parents sur ce point, notamment par les informations issues du remboursement par l’assurance maladie, ne pèse dans leur décision et vienne entraver leur volonté », déclare notre ministre.
Qui a le pouvoir d’exercer l’autorité sur des mineurs ? Les parents ou l’État ? Pourquoi, parce qu’il s’agit de sexualité, faudrait-il qu’il en soit autrement ? Où est-il écrit que la notion de libération sexuelle doit prévaloir sur l’autorité naturelle dont les parents sont investis par la loi que l’État est censé faire appliquer ? On ne peut pas être à la fois pour la famille et la détruire de l’intérieur.