Drogue : le gouvernement officialise l’interdit-autorisé
Que se passe-t-il dans la tête des socialistes ? Incapables de répondre aux urgences économiques et sociales, ils lancent tels des confettis des réformes sociétales irréfléchies et incohérentes. Elles seraient censées ringardiser les « réacs », à entendre les compliments que les « progressistes » s’adressent à eux-mêmes. La dernière de leurs « avancées considérables » consiste à rouvrir le dossier de la dépénalisation de la drogue. Mardi, le premier ministre a donné son feu vert à l’expérimentation, à Paris, d’une « salle de shoot » destinée à accueillir des consommateurs de substances par injections intraveineuses. Si la pénalisation de l’usage de ces stupéfiants est maintenue, l’Etat en autorisera la consommation : un raisonnement cul par-dessus tête qui doit correspondre, si l’on suit bien, au souhait de la gauche d’ouvrir des droits nouveaux au nom de la liberté et de l’égalité. C’est en suivant cette politique que le mariage homosexuel a été imposé, sans prendre en compte les problèmes d’éthique liés au fait de tenter de faire naître des enfants de deux hommes ou de deux femmes… Le gouvernement semble y voir aujourd’hui un problème, puisqu’il vient de repousser à plus tard l’examen de la procréation médicalement assistée (PMA). Mais une telle légèreté discrédite ses promoteurs. Passons.