Du jusqu’auboutisme cathophobe…
Si les français ont amèrement pu constater l’idéologie cathophobe qui animait les moindres faits et gestes des gouvernants socialistes, force est de constater un certain « jusqu’auboutisme » quasi-ridicule, un zèle mal placé et absurde d’une certaine clique parlementaire qui, au lieu de s’atteler aux véritables chantiers politico-économiques français, préfèrent déverser une haine cristalline sur tous les symboles chrétiens qui subsistent en France.
Ainsi, dans la nuit du 16 au 17 Janvier de cette année, le sénateur PS Jean-Pierre Michel s’est il tristement illustré en invectivant avec force « la Croix du Christ surmontant le cœur vendéen, symbole des ennemis de la république ». L’absurdité de la saillie socialiste n’a d’égale que l’intelligence et le bon sens de la réponse du sénateur vendéen Retailleau :
« Dans le logo de la Vendée figure effectivement une croix stylisée. Faut-il abattre la croix de Lorraine à Colombey-les-Deux-Églises, débaptiser l’Hôtel-Dieu ? Je suis fier, monsieur Michel, que l’emblème de la Vendée flotte aujourd’hui sur toutes les mers du monde et fasse vibrer le cœur de nombreux passionnés.
La Vendée est le reflet de cette double tradition qui tisse la trame française.
La Vendée, c’est Clemenceau, qui disait : « C’est au caractère vendéen que je dois le meilleur de mes qualités ». Il a d’ailleurs rendu un hommage vibrant aux Vendéens de 1793. La Vendée, c’est aussi Jean de Lattre de Tassigny, fruit d’un autre héritage, la tradition blanche, qui a signé à Berlin l’acte de capitulation face au maréchal Keitel.
Deux enfants de Vendée, deux enfants de France, nés dans le même village, Mouilleron-en-Pareds. Je suis fier de ce qu’ont fait mes aïeux, et jamais je ne rabaisserai cet étendard.
L’histoire de France, nous en sommes les héritiers, et j’entends que, ici comme ailleurs, mais surtout au sein de la Haute Assemblée, nous puissions en être fiers »
Il n’y a rien à rajouter à cette admirable réponse sénatoriale. Mais, au-delà de cette brève sortie socialiste, force est donc de constater que l’idéologie anticléricale des années Combes, ces tristes et sombres années du début du XX°Siècle où les chrétiens étaient pourchassés (cf. ouvrage de Jean Sévillia), semble devoir revenir sur le devant de la scène et il est impératif que tous les français ayant gardé un minimum de bon sens et d’intelligence, s’insurge contre cette vindicte cathophobe !