Economie

Les petits commerces, des refuges alimentaires?

Agriculture bretonneEnfin la bonne question ! Enfin des réponses pleines de bon sens : la dualité Pays réel/Pays légal n’a jamais été aussi évidente ! Comment se préserver des dérives alimentaires : privilégier les circuits courts et le travail corporatif, à savoir reconnaître la primeur des véritables artisans sur ceux qui en font un simple business pour trader…

Pour la préservation de nos emplois, vivent les corporations, vive le Roi !

Avec les scandales alimentaires, la vente des produits surgelés en a pris un coup dans les grandes surfaces. Qu’en est-il des plats préparés et des ventes de viandes chez les artisans commerçants

Depuis le scandale, « il y a des clients qu’on ne voyait pas avant, remarque Cédric Dreux, employé à la boucherie charcuterie traiteur Méhu, rue Carnot, avant de modérer son propos : La différence n’est pas excessive. »

Les clients parlent aux commerçants de cette affaire. « Pour rigoler », poursuit le boucher. Dominique Jaouen, boucher aux Halles, ne trouve pas, quant à lui, que les gens abordent beaucoup le sujet. « Les bouchers n’ont rien à voir là-dedans », rétorque-t-il.

Par contre, aucun des bouchers de Pont-l’Abbé n’est surpris de ce scandale. « L’argent attire l’argent », philosophe Cédric Dreux. « Plus on grossit moins on maîtrise », analyse Claude Ravalec, patron de l’enseigne de boucherie charcuterie traiteur Ravalec, au rond-point de la route de Plomeur, dont la maison mère est à Bénodet.

Des produits transformés sur place

Les bouchers travaillent directement avec les abattoirs. « On reçoit les carcasses », insiste Cédric Dreux. Les artisans transforment, préparent leurs viandes et confectionnent leurs produits traiteur. Ils en font leur marque de fabrique. « Il faut la qualité, insiste le traiteur de la rue Carnot. Sinon, les clients s’en vont ! »

Pour la confiance, tous avancent les règles de la traçabilité. Comme pour les grandes et moyennes surfaces. Mais ils insistent sur un point : « C’est nous qui transformons, souligne Claude Ravalec. C’est plus facile à maîtriser. » La marque du traditionnel. Une confiance, selon eux, qu’accordent les clients.

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