Politique

Social et économie

liberationmutuelle« Le commerce mondiale a été multiplié par onze depuis 1950 et la croissance économique par cinq et pourtant au cours de cette période, il y a eu un accroissement sans précédent de la pauvreté, du chômage, de la désintégration sociale et de la destruction de l’environnement. Il n’y a donc pas de preuve que le commerce ou le développement économique soient d’une grande valeur pour l’humanité… »
Edward Goldsmith.

En outre, un contrôle sévère et souvent aveugle de l’Etat sur l’économie tout entière, notamment sur les prix, doublé d’une fiscalité dévorante, décourage l’expansion et le travail. Nous voici donc, là encore, devant de dangereuses impasses : il ne faudrait pas croire que le sentiment public y soit indifférent et que les résultats concrets ne suivent pas. Si l’on tient compte des créations et des disparitions il y a chaque année des milliers d’entreprises qui disparaissent en France. Certes, les raisons sont multiples – pourtant ce nombre est trop important pour ne pas être inquiétant… Combien ce système libéral aura-t-il suscité de délocalisations, de fuite de cerveaux allant enrichir nos voisins et tout cela ayant entraîné des milliers de pertes d’emplois et enfoncé dans la misère sociale des milliers de familles…
Qui en est le responsable ?
Mais contre qui, là encore, faut-il se retourner ?

Que dire du Syndicalisme !
Le syndicaliste devrait se détourner du socialisme affairiste, allant vers le totalitarisme, dont les mots d’ordre sont : Uniformité, égalité, centralisation. Le vrai syndicalisme implique :
– Organisation, hiérarchie et décentralisation, sans laquelle il n’y a pas de libertés. Notre doctrine sociale est basée sur l’humanisme et la recherche de la qualité dans le travail. Elle est foncièrement contre le libéralisme économique, générateur de conflits, de délocalisations, de misère, de destruction du tissu économique et social. On voit s’étendre à l’horizon, les familles en péril, la réduction du travail mais des magouilles financières en hausse ainsi que les gâchis et les superprofits…Le capitalisme, issu de la Révolution Française des droits de l’homme, exploite notre main-d’œuvre et celle du Tiers-monde, dans un nouvel esclavage, pour plus de gains !!!
– Un syndicaliste est inévitablement, contre la loi Le Chapelier de 1791, qui supprime toute association. La loi de 1884, insuffisante, autorisant les syndicats, fut le début d’une liberté, donc d’un pouvoir accordé à des groupements. Ce fut le retour des libertés réelles contre la liberté principe de 1789…
Le savent-ils ces syndicalistes ? N’oublions pas que si la « Déclaration des Droits de l’Homme » néglige les devoirs, elle a aussi aboli, en fait, beaucoup de droits. Les syndicalistes doivent, prendre conscience que le régime qu’ils désirent ne peut exister en démocratie libérale et parlementaire. Tant qu’il y aura des élections politiques, il ne pourra pas exister d’élections sur le plan professionnel ou communal sans que celles-ci ne soient, tout au moins en grande partie, politiques. Lorsque l’Etat est le patron, que peuvent les syndicats ? Il n’y a plus d’arbitre pour départager les ouvriers et le patron.

Ecoutons Jean de France (« Un Prince Français», Entretiens avec Fabrice Madouas, Pygmalion) : « Cette société devient anonyme. Les rapports ne sont plus régis par la politesse, ni par la courtoisie, mais par la loi, forcément impersonnelle. Nous allons vers une judiciarisation des relations humaines. »

Source : Groupe d’Action Royaliste

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