Interview d’Olivier Tournafond sur le lobby homosexuel
De nos jours la France semble vivre à l’heure de l’absurde. Comme écrit le président de CIVITAS Alain Escada, et on lui donne complètement raison, on assiste à « la légalisation de ce qu’on appelle pudiquement la procréation médicalement assistée, puis la gestation pour autrui, qui consiste en réalité à louer les ventres des femmes et à pratiquer la marchandisation de l’être humain pour permettre à des duos homosexuels, par définition stériles, de pouvoir acheter des enfants et de s’en prétendre les parents ». Suite à la tristement célèbre loi Taubira, les fonctionnaires viennent d’élaborer, pour le soumettre à l’Assemblée Nationale, un « Programme d’action gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ». Si ledit programme est appliqué à la lettre la France tournerait à l’ Hôpital Sainte-Anne, à l’asile d’aliéné. Pour comprendre tous les tenants et les aboutissants nous avons fait appel aux compétences d’Olivier Tournafond, professeur de droit à Paris, bien connu pour ses activités au nom des valeurs éternelles d’une France historique et catholique.
VDLR. M.Tournafond, pourriez-vous nous expliciter ce nouveau texte sorti du creuset de l’administration française. Les enfants doivent-ils maintenant apprendre dès le berceau la différence entre un homosexuel et hétérosexuel. Et qu’est-ce en fait que la théorie du gender ?
Olivier Tournafond. La théorie du gender n’est pas un canular que j’aurais inventé ; et pourtant je crois qu’elle dépasse l’entendement. C’est une théorie qui a été longuement concocté dans les années 70 dans les milieux gauchistes et féministes. Selon cette théorie les différences sexuelles ne seraient pas le résultat d’une réalité biologique et physiologique mais constitueraient seulement des préjugés sociaux qu’il faudrait éradiquer au nom de l’égalité entre les hommes et les femmes. Evidemment elle contredit la perception naturelle que nous avons tous des hommes et des femmes, ainsi que toutes les observations scientifiques des biologistes, car la différence sexuée touche tout le règne animal. Mais les groupes de pression ont accompli un travail de sape très important depuis maintenant une trentaine d’années. Et dans le régime oligarchique qui est le nôtre et qui porte le nom de « démocratie parlementaire » on sait que les groupes de pression peuvent avoir une influence considérable sur le législateur. Passant outre l’avis des gens sérieux et aussi de la majorité des citoyens, celui-ci a fini par prêter l’oreille à cette théorie pour le moins farfelue. Et elle est effectivement sur le point de devoir être enseignée notamment en France, dans les établissements scolaires, dans les tribunaux, paraît-il, bref, dans un certain nombre d’établissements publics avec en plus des sanctions pénales à la clé pour ceux qui seraient réfractaires… C’est un peu comme si on obligeait les gens à croire que la Terre est plate sous peine des sanctions pénales ! Et encore cette dernière théorie aurait-elle encore l’excuse de l’apparence, ce qui n’est même pas le cas de la théorie du « gender ». J’y vois forcément une nouvelle forme d’obscurantisme. Il serait peut-être intéressant de se pencher sur les causes de ce trouble mental collectif.