Les boulets de canon de la Roche-Louherie
Le château de la Roche-Louherie garde le souvenir de la canonnade qui le frappa au tout début de l’insurrection de mars 1793, à savoir plusieurs boulets républicains aujourd’hui scellés de manière purement décorative près de la grille d’entrée.
Le château de la Roche-Louherie, à Saint-Vincent-Puymaufrais (paroisse aujourd’hui rattachée à Bournezeau) |
Le soulèvement du Bocage vendéen n’avait que quelques jours lorsque le canon se mit à gronder dans la vallée du Lay. Nous étions le 16 mars 1793. Sapinaud et Royrand organisaient à peine l’état major de ce qui allait devenir l’Armée du Centre.
L’attaque venait du sud, d’une reconnaissance menée par le général républicain Marcé, depuis Sainte-Hermine vers les bords du Lay. Apercevant la silhouette d’un château de l’autre côté de la rivière, près de La Réorthe, l’officier se renseigna. On lui répondit que c’était la Roche-Louherie, le repaire des trois chefs vendéens, les Béjarry. Marcé ordonna aussitôt d’amener le canon et d’ouvrir le feu. Les tirs firent mouche, mais personne ne semblait réagir en face.