On n’a rien lâché à Saint Gildas des bois !
Votre serviteur et ses acolytes du gang des ONLR, s’étaient invités ce 9 juillet au départ du tour de France. Comme vous le remarquerez, être plus près de l’évènement n’était guère possible.
Les images ne le montrent pas (pour le moment), mais une petite saynète fut jouée sur le devant de la mairie: de paisibles veilleurs se faisant réprimander par un pandore de fantaisie à l’accent périgourdin (je suppose), au nez crochu et au menton à galoche, juché sur un biclou à gyrophare, hystériquement républicain et demandant que l’on embastille ces empêcheurs de marier en rond !
Une animation non prévue par les organisateurs du TDF !
Notre sympathique intervention fut dans l’ensemble bien perçue, même si les badauds étaient bien davantage accaparés par le maillot jaune et les hôtesses des divers stands (plutôt élégantes, d’ailleurs. Et ne versant pas trop dans la sempiternelle diversité chère à Najat, notre reine du tajine mrouzia. Le temps m’aura hélas manqué pour entamer une conversation sur l’empirisme organisateur… soupirs…).
Bref, nos différentes actions, la saynète, le déploiement de drapeaux devant la mairie et notre présence permanente sur le muret du presbytère, auront dénoté dans ce temple provisoire de la petite reine (nous, c’est la grande qu’on veut !).
Heureusement, il n’y a pas de fête sans convives qui se fassent remarquer par un comportement d’une beaufitude assumée. Première du lot, une espèce de citrouille surmontée d’une tête de gargouille se mit à nous invectiver depuis son mètre 40, et tenta de nous envoyer une sécrétion visqueuse depuis l’orifice lui faisant office de bouche. Le dragon devait présumer de ses forces, car le graillon ne put atteindre sa cible, vu qu’on était 2m50 plus haut. Pour avoir croisé la mégère un peu plus tard, je vous assure qu’elle n’avait pas quitté son air de bouledogue coincé. On a dû lui gâcher sa journée.