Critique littéraire

Portzmoguer Un corsaire au service d’Anne de Bretagne de Gilbert Siou

Portzmoguer Un corsaire au service d'Anne de Bretagne de Gilbert SiouEn cette fin de XVème siècle, la Bretagne doit faire face à la volonté de la France d’annexer le riche duché. Ce sont les dernières années de l’indépendance. Originaire du Léon (Plouarzel) issu de la petite noblesse bretonne, le jeune et turbulent Hervé de Portzmoguer est éduqué comme page au service de la duchesse Anne (qui a le même âge que lui) au château des ducs à Nantes.
Encore adolescent, il prend son premier embarquement comme mousse à Brest. Son audace et son génie militaire le propulsent très vite capitaine. Corsaire, il s’attaquera d’abord aux navires français, puis après le mariage de la duchesse Anne, aux bateaux turcs, espagnols et surtout anglais.
Dans ce roman historique fort documenté, on suit la vie trépidante du capitaine de La Cordelière, le navire qui lui fut confié par Anne de Bretagne.
C’est en affrontant l’escadre anglaise de son ennemi juré l’amiral Howard qu’il trouvera la mort le 10 août 1512 au large de la Pointe St Mathieu à bord de son vaisseau La Cordelière. Les soldats se battaient au corps à corps et Portzmoguer voyant arriver la défaite aurait préféré mourir plutôt que de se rendre. Il mit le feu à la sainte-Barbe (soute à munitions) faisant ainsi sauter son navire et celui des Anglais. Cette fin glorieuse eut un énorme retentissement en Bretagne.
Il est aussi appelé Primauguet par les historiens français.La marine militaire française honorera la mémoire de Primauguet en donnant son nom successivement à six navires dont le dernier fut mis en service en 1986.
On n’ a jamais retrouvé l’épave de la Marie-Cordelière.

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