Presqu’île de Guérande, la fleur (de sel) de la Bretagne Sud
Ce territoire est nommé « presqu’île » car il est entouré à l’ouest par l’océan Atlantique, au nord par la Vilaine, au sud par la Loire et à l’est par le marais de la Brière.
Sachez que l’on parlait couramment le Breton à Guérande et dans sa région jusqu’au XVIIIe siècle, ce n’est que dans les années 1960 que le Breton a totalement disparu du pays Guérandais.
Le nom de Guérande vient du Breton « Gwenrann » signifiant « le pays blanc », en raison du sel très présent sur la côte.
Guérande est l’une des rares villes françaises à avoir gardé la totalité de ses remparts, soit 1434 mètres de circonférence.
La totalité de la commune a été classée comme « zone archéologique protégée » ainsi que « zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager » en raison des nombreux monuments, vestiges et sites archéologiques visibles.
La cité médiévale est une des particularités de la ville de Guérande. L’enceinte fortifiée fut construite au XVe siècle, elle comporte actuellement dix tours, quatre portes, dont deux flanquées de tours, et une poterne (ouverte au XIXe siècle), reliées par une courtine, sur une longueur de 1,434 kilomètre (pour comparaison : l’enceinte intérieure de la cité de Carcassonne mesure 1,250 km). Les quatre portes se nomment la Porte Vannetaise, la Porte Bizienne, la Porte Saint-Michel et la Porte de Saillé.
Les remparts sont entourés de mails et de douves.
La cité médiévale était autrefois bordée d’ormes. Ils ont malheureusement tous été atteint par une épidémie, seuls les ormes du mail ont été remplacés par des ormes résistant à la maladie. Les douves étaient creusées tout au long des fortifications entre le mail et les remparts. De nos jours vous ne pourrez en voir qu’une partie. En effet, une grande majorité des douves, sèches à l’origine, servait souvent de déchèterie, les habitants se plaignant de l’odeur, les autorités ont décidé de les reboucher. Seules les douves entre les portes Biziennes et Vannetaise sont encore visibles.