Fronde bretonne : l’Etat inquiet désinforme l’opinion française
Le 2 novembre, place de la Résistance à 15 heures, Breizh Impacte, l’association Bretagne Réunie, et de nombreux collectifs économiques et professionnels bretons appellent à manifester contre l’écotaxe et l’action de l’Etat qui vise à affaiblir l’économie bretonne. BreizhImpacte a lancé un appel pour « travailler, vivre et décider en Bretagne » et estime que son rassemblement consiste à « fédérer tous les acteurs de l’économie » et à « mobiliser pour l’emploi en Finistère et en Bretagne ».
L’association pro-réunification administrative Bretagne Réunie a rebondi là-dessus et a lancé un vibrant appel à se rassembler pour la Réunification et l’avenir de l’économie bretonne. L’association critique très durement dans un communiqué le Premier-Ministre Ayrault « allergique à l’idée d’une « grande » Bretagne rayonnante, prospère et ouverte sur le monde, lui interdisant sa redoutable puissance économique et par conséquent, entretient, entre-autres, des peurs (A la réunification, je crie casse cou !) et des pseudo-rivalités entre Rennes et Nantes. » Une page Facebook « Soutien à la Fronde Fiscale » a été lancée pour organiser des covoiturages en direction de Quimper.
L’Etat inquiet, la presse jacobine désinforme
Les RGs sont clairement inquiets par la révolte bretonne contre l’écotaxe – qui entend marcher sur les traces des Bonnets Rouges, le nom breton de la révolte du papier timbré (1675) suivie d’une assez dure répression. Ceux-ci sont plus populaires dans le Finistère et les Côtes d’Armor que les chouans qui sont – dans les trois autres départements de Bretagne orientale et méridionale – la figure traditionnelle des révoltés bretons. Les affrontements très violents samedi 26 octobre devant le portique de Pont de Buis les Quimerc’h ont révélé l’étendue du ras-le-bol breton à l’ensemble de la France.