Politique

Désintégration : le pire est encore à venir

Les cinq rapports commandés par le gouvernement visant à refonder la politique d’intégration dessinent une société où le Français de souche disparaîtra.

Français de souche disparaîtra. Quelle place sera faite au “petit Blanc” dans la France rêvée par la gauche ? Une chose est sûre, si celui-ci est déstabilisé par une diversité dans laquelle il peine à se fondre, il va devoir s’y faire. Il va devoir se forcer à « faire société commune dans une société diverse », comme l’annonce en titre l’un des cinq rapports sur la refondation de la politique d’intégration, remis en novembre à Jean-Marc Ayrault et publiés sur le site de Matignon. « La France, y apprend-on, est déjà un pays pluriethnique et pluriculturel : elle le sera de plus en plus à l’avenir. » Hors de question, pour les auteurs, de croire que l’insertion — un vocable qui participe d’une « lecture handicapologique » — concerne avant tout les populations immigrées.

Le “petit Blanc” s’étonne de ce que, autour de lui, plus personne ne parle français ? L’avenir est pourtant à toujours plus de visibilité, toujours plus de reconnaissance pour les cultures étrangères. Il faudra « construire des mots communs » et « accepter de mettre en partage ces différents langages pour qu’ils soient intelligibles par tous ». Pour l’habitat, « mixité sociale pour tous », production de logement social sur l’ensemble du territoire et implantation de « foyers de travailleurs migrants ».

Le “petit Blanc” ne se sent plus en sécurité dans ces quartiers où la police n’entre plus ? Il sera surpris d’apprendre qu’une « coopération concrète entre la police et l’autorité des luttes contre les discriminations sociales et ethno-raciales » est désormais souhaitable. Il considère, enfin, que l’immigration devrait être mieux contrôlée en France ? Il découvrira qu’« un climat social pacifié à l’intérieur suppose une décrispation globale de la question de l’immigration » et que l’organisation d’un « nous inclusif et solidaire ne peut avoir pour contrepartie une politique d’immigration inhospitalière, tendue vers le soupçon et la précarisation des “immigrés”»…

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