En attendant Thésée
Notre cher vieux pays est devenu, au fil du temps, un étrange labyrinthe ! Tout s’y mélange sans s’assembler, un dangereux désordre s’y répand sous les apparences de la rigueur légale ; au détour de ses couloirs obscurs surgit parfois un gros animal hostile caparaçonné d’ordinateurs, de caméras et de bombes lacrymogènes.
Que penser de notre pays en effet, en voyant monter la confusion entre les sexes, la liberté sous surveillance renforcée, la scrutation minutieuse du moindre de nos faits et gestes à l’aide des techniques les plus élaborées, la bienveillance la plus outrée à l’égard de la crapule, la corruption généralisée de nos prétendues élites, l’eugénisme orwellien en gestation monstrueuse, l’ombre de la domination mondialiste sur notre patrimoine… Le tout sous le dérisoire patronage d’un président ectoplasme qui a désigné un premier ministre caractériel, calculateur et objectivement abonné à l’inefficacité pitoyablement déguisée sous des oripeaux de l’incantation, de l’imprécation et de l’imposture !
Pourtant, nous ne devrions pas tourner cette sainte colère seulement contre les dirigeants, actuellement vautrés au sommet de l’Etat ! Pourquoi ? Parce que ce que nous dénonçons n’est pas réellement le fait des hommes médiocres qui nous gouvernent ; et soyons assurés que l’actuelle opposition ne ferait pas mieux en cas d’alternance, car ses membres sont animés des mêmes appétits qu’aiguisent les énormes subventions dont ils veulent se gaver ; en effet, les Hollande, Valls, et autres Sapin, auxquels on peut mélanger les Juppé, Fillon et autres Sarkozy, que talonne la blonde Marine, ne sont que les serviteurs-instruments d’un Système malfaisant, issu des prétendues « Lumières » et de leur fille, la prétendue Grande Révolution. Et cette progéniture malveillante et difforme, c’est la République à la française, jacobine et athée militante. Ce qui pèse sur nous, ce qui dénature la famille et pervertit l’éducation, nous écrase d’impôts et rampe servilement dans le sillage des Etats-Unis, se montre incapable de protéger notre patrimoine industriel, c’est essentiellement la République, cet appareil qui petit à petit se substitue à la France, obéit à des puissances étrangères et laisse enfler d’énormes zones de non-droit sur notre territoire.