Ephémérides

Ephéméride bretonne et royaliste du 15 Septembre

1613 : Naissance du Duc de la Rochefoucault.

Appartenant à l’une des plus illustres familles de la noblesse française, il succède le 1er mai 1629 à l’âge de 22 ans, en tant que mestre de camp du Régiment d’Estissac à son oncle Benjamin de La Rochefoucauld, comte d’Estissac. Le prince de Marcillac, très jeune, se mêle activement à toutes les intrigues de l’époque et prend part aux complots de Gaston de France et de la duchesse de Chevreuse contre le cardinal de Richelieu.

Sa vie se voit dès lors ponctuée de disgrâces ; arrêté puis emprisonné à La Bastille pendant huit jours, il opte pour l’exil et se retire sur ses terres. À la mort de Richelieu (1642), il revient à la cour. Le cardinal Mazarin succède à Richelieu, mais l’animosité ne s’étiole pas.

Blessé à plusieurs reprises au combat, il évitera de peu la cécité. Il fut fait maréchal de camp le 19 mai 1646. Jouissant de la faveur de Louis XIV, il se consacre à la réflexion.

Assagi, c’est alors que dans son château de Verteuil en Angoumois il rédige ses « Mémoires » qu’il consacre à la régence d’Anne d’Autriche et qui sont publiés sans son autorisation à Cologne en 1662. Le scandale le pousse à désavouer son œuvre. Il publia lui-même sa propre édition en 1665. Il fréquente dès lors les salons des « honnêtes gens » et se lie d’amitié avec la marquise de Sévigné, la marquise de Sablé et plus particulièrement avec la comtesse de La Fayette. Ses réflexions successives l’amèneront à publier un ouvrage inédit en 1665 : les Réflexions ou sentences et maximes morales (communément nommé « Maximes »), ponctué d’aphorismes philosophiques.

La Rochefoucauld s’éteindra après avoir reçu l’extrême-onction des mains mêmes de Bossuet. Biographie à lire entièrement ici.

1700 : Décès du Jardinier André le Nôtre. Il eut notamment pour tâche de concevoir l’aménagement du parc et des jardins du château de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte (pour Nicolas Fouquet) et Chantilly. Il était un très fameux courtisan et réussit à s’acquérir une grande faveur auprès de Louis XIV. Sous une bonhomie probablement travaillée (en présence même du roi) qui lui valut le surnom de son vivant le « bonhomme Le Nôtre », il sut se placer à l’écart des intrigues de la Cour et s’attirer les bonnes grâces d’un roi passionné de jardins. Il fut l’auteur des plans de nombreux jardins à la française.

Biographie à lire ici.

Sainte bretonne du jour : Sainte Erel.

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