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Allocution d’Amaury de Perros à l’occasion de Louis XVI

 

Le 21 janvier 1793, notre roi Louis le seizième mourrait sous la lame de Samson, exécuteur des basses œuvres de la Convention.

Ce ne fut certes pas le premier régicide dans l’histoire, nombreux furent les monarques de France ou d’Europe ayant payé de leur vie la jalousie d’un puissant du sérail, ou ayant péri par la lame d’un déséquilibré. Mais dans l’Histoire du Monde, jamais un tel acte n’eu de conséquences aussi terribles pour la France, mais aussi pour le reste du monde. La Révolution dans sa fuite en avant aura ensanglanté l’Europe, abattant de soi-disant tyrans, au nom de la Liberté et de fumeux principes.

La Convention par cette exécution, entendait détruire définitivement la civilisation ancienne qui avait vu la terre des Capétiens, petit territoire compris entre Paris et Orléans, devenir sur bien des points, la première des Nations. La France était bien la reine des Nations.

Une France disparaissait donc par le crime du 21 janvier 1793. Une civilisation aussi. Quelques esprits clairvoyants à l’époque, furent horrifiés d’imaginer les conséquences de l’instauration d’un régime légitimé par le sang d’un roi, d’une Reine, par la souffrance de Princes, mais aussi légitimé par les monceaux de cadavres de Vendée, de Bretagne ou d’ailleurs, qu’ils soient prêtres réfractaires, petits nobliaux attachés à leurs terre et à la religion, qu’ils soient paysans ou artisans attachés à leurs libertés perdues.

Ce n’est pas un sang impur qui abreuve les sillons de la République, c’est le sang du Peuple, le sang des nobles et des roturiers.

La mort du roi aura scellé dans le sang la Révolution, faisant d’elle un bloc qu’il fallait adorer. Adorer ou périr. L’ordre ancien était mort, la France d’avant était morte, une autre France surgissait, prétendument régénérée, laissant dans les poubelles de l’histoire des siècles de culture et de civilisation. La République n’allait pas tarder à mettre en œuvre une politique de dénigrement de ces mille ans de royauté. Le travail de sape se poursuit encore de nos jours, par le mensonge quant à la réalité de ce qu’était la France royale, mais aussi en escamotant des pans entiers de notre Histoire dans le cadre des programmes scolaires. Pourquoi mentir, au risque d’être contredit par quelques historiens trop scrupuleux, autant faire disparaître les Héros, les Rois, les Batailles qui firent la grandeur de notre pays. Jeanne d’Arc, Louis XIV, Bouvines ne sont que des concepts encombrants pour nos chères têtes, de moins en moins blondes. A quoi bon ces modèles héroïques, quand on a juste besoin de simples consommateurs destinés à vider leur bourses dans les temples de la grande distribution. Le Héros démocratique est un trader, une bimbo écervelée ou un footballeur étalant sa vulgarité et son ignorance crasse.

Mais parfois, des évènements bouleversent le ronron habituel que Marianne croit nous réserver. Nos édiles pensant naïvement que les français étaient anesthésiés par 200 années de nivellement par le bas, ayant provoqué l’oubli des Paladins de jadis, qu’auront-ils vu ces derniers jours ? Dans ces heures sanglantes de janvier 2015, les français ont acclamés et porté en triomphe de nouveaux héros, des hommes qui avaient, au péril de leur vie, cherché à protéger le peuple de barbares mahométans, de créatures sanguinaires venues tuer ceux qui ne se soumettent pas à leur loi. Il y eu je le crois, une grande spontanéité du peuple dans ce triomphe accordé aux gendarmes, policiers et autres militaires. Les français ont eu peur, peur d’être des victimes, assassinées au hasard du périple sanguinaire de ces fous d’Allah.

Nous pourrons bien sûr toujours compter sur le dévouement de nos forces armées, mais alors que les français semblent vouloir tourner la page de cette tragédie, nous savons tous ici, que la bête n’est pas morte et qu’elle peut surgir à tout instant au coin d’une rue, dans un cinéma, un métro. L’ennemi est dans nos quartiers, dans nos caves, dans nos rues, attendant les ordres d’un émir autoproclamé, tapi dans les sables du désert.

Alors, comment dans cette semaine d’horreur, ne pas voir l’échec définitif d’un régime incapable d’assurer la sécurité de son peuple, l’échec d’un régime ayant détruit ses frontières et baissé la garde sur tous les aspects régaliens de l’état. La diplomatie est en déshérence, la Justice en pamoison devant la racaille, les forces de l’ordre ne comprennent plus leur mission, l’éducation nationale est devenue une usine à décérébrés. Les français, en ovationnant ses protecteurs, ne sentent-il pas confusément, qu’ils ne sont plus protégé par l’Etat, qu’ils ne sont que des individus isolés ?

Ici même l’an dernier, je rappelais qu’il nous appartenait de travailler pour que nos enfants se retrouvent à nouveau dans un pays où il fait bon vivre.

Alors, au-delà du souvenir nécessaire du martyre de Louis XVI, il convient à la lumière des évènements récents, de dire aux français que les malheurs qui les frappent, sont la conséquence d’une absence d’Etat, d’une démission de nos édiles et de leur soumission au Moloch de Bruxelles. Le chant « La Royale » ne rappelle t-il pas que « À l’atelier comme à la terre, Le Roi seul fort protégeait les petits ! » ?

C’est pourquoi, en 2015, plus que jamais, pour retrouver un Etat souverain, protecteur et garant de nos libertés, retrouvons le Roi !

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