Les contribuables à nouveau menacés par une Europe sans budget
Après avoir largement rejeté l’accord signé par les 27 en février, les eurodéputés veulent en négocier les affectations. La création de nouvelles taxes est évoquée.
Et si le prochain coup de corne fiscal venait de Strasbourg ?
Le rejet du budget de l’Union européenne pour la période 2014-2020 a été porté par une fronde massive : 506 parlementaires ont voté contre. Ils n’étaient que 161 à soutenir un texte défendu par le Parti populaire européen (PPE, droite), les socialistes, l’Alliance des libéraux et démocrates en Europe (centriste), les Verts et la Gauche unitaire européenne (GUE, antilibérale).
« Le Parlement européen rejette cet accord sous sa forme actuelle parce qu’il ne reflète pas les priorités et les préoccupations qu’il a exprimé », souligne la résolution des frondeurs.
Pour l’instant, ce rejet n’a qu’une valeur déclarative. Mais il faudra trouver des solutions car les voix de 378 députés sont requises pour l’adoption du budget 2014-2020 dont le vote final est programmé pour l’été 2013.
Le traité de Lisbonne (2009) a en effet introduit des dispositions permettant aux eurodéputés d’imposer leur point de vue, in fine.
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