Discours du Président de l’URBVM du Dimanche 12 Mai 2013
Chers amis nantais,
En ces temps politiques troublés, nous voilà donc réunis autour de la Sainte Patronne Secondaire de la France, Sainte Jeanne d’Arc, afin d’honorer celle, qui au prix de sa vie, parvint à sauver la France, à protéger notre Patrie au moment même où tout semblait perdu et pourtant…
Foi, courage, abnégation et humilité furent les principales vertus qu’arborait admirablement bien la Pucelle d’Orléans, et qui font aujourd’hui apparemment tant défaut.
A notre époque, vouloir rendre hommage à Sainte Jeanne d’Arc pourrait paraître désuet aux yeux de certains de nos compatriotes : de ces français que la république a rendus aigris, défaitistes et pessimistes. Non, il n’en est rien. Pilier de notre engagement national, magnifique exaltation historique de notre amour pour notre Patrie, l’exemple johannique a toujours su galvaniser les cœurs français lors des périodes les plus difficiles. N’oublions pas qu’aux heures les plus dures de la Grande Guerre, c’est bien l’image de la Sainte de Domrémy et de celle de Lisieux qui ornait les chevets des foyers français…
Et aujourd’hui, à l’heure où le régime politique s’acharnent à vouloir détruire notre Patrie avec un parlement croupion censé représenter les français, où l’injustice fait loi sous le règne de l’hypocrisie et de l’arrivisme, l’infatigable amour johannique de la Patrie doit nous interpeller, nous pousser dans le combat politique contre un régime anti-naturel, apatride et nihiliste.
Ce combat au vu de la déstructuration de la société et de la mise à bas des valeurs civilisatrices, s’annonce âpre, dur et difficile. Mais celui de la frêle bergère de Domrémy était-il plus aisé, en cette France du XVème Siècle ? Pourtant, la jeune sainte devint l’une des plus belles figures de la Nation Française, bataillant, pourfendant et parvenant à faire restaurer l’ordre publique, politique et spirituelle par le sacre de Charles VII à Reims.
Cette implacable pugnacité johannique doit être un modèle pour nos jeunes générations face à la dictature socialiste et libérale de nos dirigeants : à l’heure où les veilleurs se relaient contre l’iniquité du régime, où les jeunes et les vieillards se font violenter pour défendre l’honneur de la Patrie et les valeurs chrétiennes et civilisatrices, le désespoir pourrait étreindre parfois nos âmes. Mais il n’en est rien : l’âpreté de notre combat ne doit jamais faiblir, l’ardeur de nos convictions ne doit jamais s’étioler face au mépris de l’adversaire sans tête!!!
Nous avons la même espérance que Sainte Jeanne d’Arc : obtenir un sursaut national, restaurer l’ordre politique et naturel des choses en faisant sacrer, s’il plait à Dieu, celui qui sera le mieux à même d’être le digne héritier et descendant de Saint Louis. Cette flamme, cet espoir johannique ne doit pas vaciller : l’exemple de Sainte Jeanne d’Arc nous le rappelle sans cesse. Si notre étendard a pu parfois ployer sous les invectives, si notre drapeau a pu faiblir, faisons aujourd’hui nôtre cette citation de Sainte Jeanne d’Arc : « Il a été à la peine, c’était bien raison qu’il fut aujourd’hui à l’honneur ».
Que jamais nous ne cessions de clamer cette espérance française renaissante aujourd’hui même, et qu’à la suite de Sainte Jeanne d’Arc, nous disions d’une voix forte et puissante :
MONTJOIE, SAINT DENIS
MONTJOIE, SAINT DENIS
MONTJOIE, SAINT DENIS !!!