Critique littéraire

Les Garçailles, enfants de Bretagne

Les Garçailles, enfants de BretagneLe tableau d’une famille bretonne

ou la vie entre bonheurs et tourments

Au Nord de la Bretagne, « à une soixantaine de kilomètres de la baie de Saint-Brieuc », une famille lie son destin à la terre balayée par le vent marin. « Les chemin s qui menaient aux champs enroulaient, à la belle saison, les fragrances des herbes folles et des fleurs sauvages. Au petit matin, parfois, la brume se posait dans le secret des fougères et au lointain la lande mauve s’amarrait aux nuages, laissant entrevoir la ligne jaune safran des ajoncs ». La beauté du paysage ne fait pas oublier la rusticité de la vie à la ferme où « il n’y avait rien d’autre que l’essentiel » le sol était fait de « terre battue, que la mère humectait et nettoyait à l’aide d’un balai fait d’ajoncs ».

Isaline Remy peint avec justesse la saga d’une famille, où grandiront de nombreux enfants, enracinant son histoire entre les deux guerres mondiales : « Tous ces enfants, filles et garçons, qu’on appelait Les Garçailles, avançaient en âge et s’entendaient parfaitement ». Yvonnick, le troisième des sept enfants né en 1926, retiendra l’attention parmi les garçons de la famille.

Dans cette peinture campagnarde, l’auteur décrit la ferme et les terres, les tâches dévolues à chacun, le déroulement de journées passées dans les champs et la ferme (comment naissait une belle motte de beurre ou coulait un cidre clair, par exemple). Isaline Remy n’omet rien de ce que fut la vie et son décor pour les paysans bretons mangeant à peine à leur faim.

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