Pour Hollande, la crise est finie…
Les politiciens sont habitués aux phrases absurdes et stupides, révélatrices de leur profonde ignorance ou, plus souvent encore, de leur réelle incompétence politique. Le président Hollande, qui n’a plus à cacher sa nullité désormais renommée, s’est une nouvelle fois illustré au Japon en clamant haut et fort que « la crise en Eurozone était finie »1.
Déni de réalité ou mauvaise gestion de la Méthode Coué, qu’importe : en se fendant d’une tirade aussi pitoyable, l’hypoprésident s’est une nouvelle fois attiré les foudres de la presse internationale, qui n’en demandait pas tant. Depuis, les remises en place pleuvent sans discontinuer : BBC, The Guardian entre autres, en remettant la palme de l’imagination au Saudi Gazette qui a présenté Hollande comme un « Sarkozy en peau de mouton ».
Mais, au-delà même de cette légitime vindicte médiatique internationale, reste le message transmis aux millions de chômeurs français, aux entreprises qui ploient sous le joug fiscal d’une bureaucratie économique aberrante, aux contribuables français qui ne cessent d’être saignés de toutes parts pour tenter de combler le tonneau des Danaïdes républicain : un message d’incompréhension, comme une énième confirmation de ce fossé qui se creuse entre les élites et la base, entre les dirigeants et les dirigés.