L’église de Gesté est à moitié détruite; le reste pourrait être abattu en juillet
La destruction de l’église angevine de Gesté, dans les Mauges, entamée en toute illégalité et sans permis de détruire par la commune hier, a continué aujourd’hui. Si hier le pignon de la nef néoclassique et son toit avaient été mis à bas, aujourd’hui ce fut le tour du mur sud de cette partie. Les travaux de démolition pure ont duré une petite heure, entre huit et neuf heures du matin. La démolition était protégée par cinq gendarmes, suite à la tentative d’un inconnu cette nuit vers trois heures du matin de mettre la pelleteuse hors d’état de nuire en l’incendiant.
Le mur nord de la nef – soutenant le clocher, qui devrait être conservé – et le chœur néogothique flanqué des trois chapelles privatives des châtelains du Plessis, de la Forêt (château disparu) et de la Brûlaire, sont encore debout. Sous le chœur se trouve une « crypte » semi-enterrée en granit, qui sera conservée aussi et qui formera le chœur de la nouvelle église elliptique que projettent la mairie et le curé de la paroisse.