L’Ecotaxe et la bureaucratie française
L’annonce avait fait de l’effet, tant les conséquences immédiates et à long terme semblaient catastrophiques : l’écotaxe poids lourds, vaste fumisterie pseudo-écologiste, s’appliquera donc à tous les véhicules de plus de 3.5 tonnes transporteurs de marchandises, circulant sur le réseau national non payant, selon des barèmes kilomètriques.
Cette idée, qui ne sert en soit qu’à mettre un peu de baume aux vitupérents « néo-écologistes » d’EELV, pêche par de nombreux points mais reste représentatif du pitoyable état de la politique économique française.
En premier lieu, cet « impôt camouflé » vise à augmenter la pressurisation fiscale sur des entreprises déjà largement sollicitée : 1.250 milliards d’euros au bas mot. A l’heure où les fins de mois sont difficiles pour les PME, il est évidement que ce surcoût, inévitablement répercuté sur les tarifs des prestations, plombera encore davantage leur budget transport, pourtant essentiel dans la fourniture des produits.