Centenaire de 14 : halte aux voleurs de mémoire, par Jean-Yves Le Gallou
Via Boulevard Voltaire et Breizh Info.com
Nous relayons ci-dessous un texte de Jean-Yves Le Gallou sur les commémorations de la guerre de 14-18, guerre pour laquelle les Bretons ont payé un lourd tribut.
Sacré Hollande ! 1.350.000 Français de souche tués dans la Première Guerre mondiale, mais pas un mot pour eux dans son discours sur la commémoration du centenaire de 14. Les 350.000 poitrines bretonnes frappées à mort ? Connais pas ! Pas plus que les Corses, les Champenois, les Lorrains ou les Auvergnats qui ont fourni les plus lourds tributs à la grande ordalie.
Citer Dreyfus, c’est bien joli, mais son rôle en 1914-1918 a été parfaitement nul alors que le sacrifice héroïque de Driant et de ses chasseurs au bois des Caures a stoppé l’avance allemande sur Verdun.
Mais voilà, avec Hollande, pour avoir droit à une mention particulière, il faut appartenir à une minorité. Ainsi des troupes coloniales : 5 % seulement des tués mais une occasion de rappeler tout ce que nous devons à la « diversité », n’est-ce pas ! Cela « leur a donné des droits sur nous », dit Hollande. Et les Français de souche dont les patronymes sont sur les monuments aux morts, on n’a pas de devoirs envers eux, par hasard ? Celui de continuer l’aventure de la France, par exemple…
Quant au ministre des Armées et à celui des Anciens combattants, ils n’ont reçu qu’une seule consigne présidentielle : s’occuper des fusillés. Un tué sur 2.000, l’urgence vraiment.
Chez Hollande, il y a aussi des mots qu’on n’entend pas : « Poilu », par exemple. Un mot, il est vrai, qui fait tache aujourd’hui car il évoque de manière crue « ceux qui en ont ». En tout cas qui ont fait preuve de courage et de résistance sous le froid, la pluie, la boue, les obus et les balles. Ce n’est pas très tendance…
Ces hommes, qui ont fait preuve de courage et de résistance sous le froid, la pluie, la boue, les obus et les balles, même si ce n’est pas très tendance… sont des gens de nos familles. Ils sont vivants dans nos coeurs : J’ai beaucoup pensé à eux pendant le pélérinage de Chartres, ND Chrétienté, quand à Pentecôte nous avons marché pendant 3 jours sous la pluie, dans le froid et face au vent. Ce n’était que 3 jours mais ils m’ont suffi pour offrir mes prières au salut de leur âme … L’éternité n’est pas tendance et alors ? !!! 🙂