Il n’y a plus de politique, par Hilaire de Crémiers*
Le régime des partis a tout contaminé. Nos institutions en sont malades. François Hollande, Manuel Valls avec leurs combines en sont de tristes illustrations. Aucune vue de fond ni d’ensemble. Jusqu’au jour où…
François Hollande et Aquilino Morelle, son conseiller intime en communication mis en examen : quel monde entoure le président ?
Aujourd’hui à quoi donc est réduite la France ? à chercher cinquante milliards d’économies ! C’est le tout de sa politique. Rien d’autre à l’horizon dans les sphères officielles. Le seul débat qui occupe le terrain politique, porte sur les postes budgétaires qui sont voués à être « rabotés » : toute la classe politique discute gravement sur ces points litigieux et se dispute à qui mieux mieux, même à gauche, même dans le Parti socialiste, toutefois pas au point de remettre en cause le système : ah, non, solidarité oblige… toujours dans le régime.
Qui osera dire que cette question est secondaire et que le salut ne se trouve évidemment pas là ? Une fois que le gouvernement aura commencé à « raboter » dans un coin, il continuera dans un autre ; il ponctionne de la même façon : c’est la même politique qui se poursuit depuis des décennies. Et qui ne donne aucun résultat. Jamais les bonnes questions ne sont posées ; on prend les conséquences pour les causes ; il n’y a aucune issue intelligente avec de tels procédés. La France est condamnée à des politiques à courtes vues, attachée à des boulets qu’elle n’arrive plus à porter, passant son temps à compter et recompter des chiffres nécessairement de plus en plus calamiteux.