Politique

Waterloo

En ces derniers cent jours avant Waterloo, à quoi pense ce gouvernement désavoué par l’opinion publique et désapprouvé par les urne ? Que restera-t-il dans les mémoires de ce président solitaire? Qu’il a sauvé la république, les dissolutions ou l’échec du  référendum ?  Aussi loin que remonte de la carrière de Chirac,  la constatation est permanente : c’est un homme de parti voire l’incarnation du politicien sans conviction et tout en démagogie! Sa conception de la politique a toujours été la même : surfer sur l’opinion. Il est ainsi l’enfant modèle du régime !

De de Gaulle, on eut dit « qu’il eut tenu pour honneur suprême le titre de Connétable de France et qu’il ne se fût pas pris pour la France ”. De Chirac, on dira qu’il n’aura pas l’élégance de se prendre pour son incarnation, lui qui a toujours été un courtisan du parti de l’étranger.

Quant à Monsieur Galouzeau de Villepin, il semble avoir ce sens de l’Etat. Il a aussi la verve qu’il reste chez certain “ Gaullistes ”.  Aurait-il été un meilleur serviteur de l’Etat s’il avait eu plus de cent jours (échéances électorales obligent)?  Aujourd’hui, il semble incontestable que la crise de légitimité oblige le nouveau gouvernement à l’inertie tant au niveau international où il ne représente plus rien qu’au niveau national où sa cote de popularité est tombée à 28 % !

L’homme le plus important du système politique français, élu avec  80% des voix  au suffrage universelle directe, avec un parlement qu’il lui est favorable, est désavoué en moins de 4 ans de mandat ! Le régime plébiscitaire fondé sur un accord profond entre la légitimité du chef politique et la souveraineté du peuple s’avère aussi fragile, aussi faible que le régime parlementaire dont on prétendait pourtant qu’il éliminait les tares.

Mais que leurs adversaires ce régime est à bout de souffle ne se réjouissent pas trop. L’on sent déjà les accords politiciens s’élaborer dans les secrets des bureaux politiques.

Qu’en sortira-t-il ? Pourra-t-on accorder une confiance quelconque à ce régime qui se préoccupe plus des ambitions et des avantages distribués à son parti qu’à l’avenir  de la patrie et du pays.

Restons sans illusion,  la crise de l’Etat demeure ! Il nous faut donc travailler à une restauration royale car seul un roi pourra rendre l’espoir aux français.

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