Critique littéraireHistoirePolitique

Mémoire et Mémoricide par Reynald Secher

En 1795, dans un ouvrage publié à l’occasion du procès de Jean-Baptiste Carrier, l’auteur des noyades de Nantes, Gracchus Babeuf, père du communisme, l’une des grandes figures de la Révolution française, soulevait la question de fond de la nature de la répression perpétrée par la Convention en Vendée. Ce livre doublement révolutionnaire par son contenu et son titre, Du système de dépopulation, se présente comme un réquisitoire très bien documenté, et d’une incroyable modernité, contre la politique dictatoriale 1793 et 1794, politique qui devait conduire, entre autres, à l’anéantissement et à l’extermination des Vendéens, Bleus et Blancs confondus, et de préférence des femmes et des enfants.

Avec la  nouvelle édition de ce texte,  Reynald Secher, dans son avant-propos, Mémoire et « mémoricide », reprend, à travers une synthèse d’une clarté remarquable et à l’aide de nombreux documents inédits, la genèse des événements en Vendée et de définir un quatrième crime de génocide : le mémoricide ; pour Jean-Joël Brégeon, de présenter la personnalité de Gracchus Babeuf ; et, pour Stéphane Courtois, d’établir la filiation entre l’idéologie de Robespierre et celle de Lénine et des leaders communistes.

Le Tribunal international de Nuremberg, en 1945, a défini trois crimes de génocide : la conception et/ou la réalisation partielle ou totale de l’extermination d’un groupe humain de type ethnique, racial ou religieux, et/ou la complicité dans la conception ou la réalisation de celui-là.

Quant à notre code pénal (art. L. 211-1), il en donne une définition plus large : « Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie ; atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ; soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ; mesures visant à entraver les naissances ; transfert forcé d’enfants. »

Malheureusement, ni le Tribunal international de Nuremberg, ni la Convention pour la prévention de crime de génocide de 1949, ni notre code pénal n’abordent le problème de la mémoire. Les rédacteurs pensaient sans doute que, en raison de la nature intrinsèque de ces crimes, ceux-ci ne pourraient être contestés. À titre d’exemple : qui aurait pu imaginer, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, que l’on puisse douter ou faire douter de l’authenticité de la Shoah, le plus grand génocide industriel de l’histoire de l’humanité ? Et pourtant ! Très tôt, d’abord de manière insidieuse puis plus ouvertement, les idées révisionnistes ont germé ça et là et se sont développées. Si cette position idéologique, qui tend à minimiser, voire à nier le génocide des Juifs, et notamment l’existence des chambres à gaz dans les camps d’extermination, a rencontré peu d’écho dans les années 1950-1960, elle commence maintenant à s’imposer comme vérité officielle dans certains pays. Souvenons-nous du colloque négationniste organisé par l’Iran en décembre 2006. Passé relativement inaperçu, ce débat, censé être organisé par des spécialistes, marque une étape importante de l’histoire du négationnisme qu’il ne faut ni sous-estimer ni relativiser.

Des États, comme la France, conscients de cette situation et de ses conséquences, se sont dotés d’outils juridiques pour essayer de l’enrayer. Cependant, les mesures retenues, pour diverses raisons et notamment parce qu’elles ne concernent que quelques pays sans grands moyens de rétor­sion, sont difficiles à appliquer, d’où la nécessité de changer de dimension et de définir au niveau international un qua­trième crime de génocide : le mémoricide.

Tout est à penser en la matière et, entre autres, les champs d’applications, les méthodes à utiliser, les sanctions, les res­ponsabilités…

Si nous ne faisons rien les « assassins de la mémoire » auront le dernier mot et la Shoah connaîtra le même sort que la Vendée qui nous offre un bouleversant champ d’ana­lyse et de réflexion.

Phénomène unique dans l’histoire, ce sont les élus d’un peuple souverain qui, le 1er août 1793, à l’unanimité, votent une loi d’« anéantissement » – c’est-à-dire la destruction totale par le feu et le fer – d’un pan entier du territoire dont ils sont les représentants et, quelques semaines plus tard, déçus de n’être pas encore arrivés à leurs fins, votent le 1er   octobre 1793, une nouvelle loi, là encore à l’unanimité, d’« extermi­nation » de la population de ce même territoire. Ces deux lois, votées par des révolutionnaires convaincus, en conscience, de leur bon droit et de leur devoir de salut public, sont publiées au Journal officiel de l’époque. Elles sont sans aucune ambi­guïté, tant au niveau de la destruction des biens que de l’élimi­nation de la population. Les mots se suffisent à eux-mêmes : « Soldats de la liberté. Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d’octobre : le salut de la patrie l’exige ; l’impatience du peuple français le commande ; son courage doit l’accomplir. La reconnaissance nationale attend à cette époque tous ceux dont la valeur et le patriotisme auront affermi sans retour la liberté et la république. » (Voir la reproduction du texte original dans le cahier photo.) Quelques jours plus tard, des ordres précisent que par « brigands » on entend tous les habitants résidents de Vendée, Bleus et Blancs confondus, et qu’il faut de préférence éliminer les femmes, « sillons reproducteurs », et les enfants, « car futurs bri­gands ». En clair, les Vendéens, comme le dit si bien Stéphane Courtois dans sa préface au présent ouvrage, « sont assassinés non pas pour ce qu’ils ont fait – qui pourrait cesser – ou pour ce qu’ils croient – qui pourrait changer à travers une conversion -, mais pour ce qu’ils sont, du simple fait qu’ils existent ».

Quant à la mise en œuvre de ces lois, elle est indiscutable. -Là encore, fait unique, les archives militaires du Fort de Vincennes conservent (série B58) la lettre originale, en date du 24 janvier 1794, écrite de la main même du général en chef des armées de l’Ouest, Turreau, chargé de l’exécution de ces lois d’anéantissement et d’extermination. Là encore, les mots sont sans aucune ambiguïté : « J’ai commencé l’exécution du plan que j’avais conçu de traverser la Vendée sur douze colonnes […]. Enfin, si mes intentions sont bien secondées, il n’existera plus dans la Vendée, sous quinze jours, ni maisons ni subsistances ni armes ni HABITANTS aux plus scrupuleuses perquisitions… » (Voir la reproduc­tion du document original dans le cahier photo.) Pour se couvrir, Turreau, par écrit, sollicite et obtient l’aval du Comité de salut public, le 8 février, par l’intermédiaire de Carnot : « Tu te plains, citoyen général, de n’avoir pas reçu du Comité une approbation formelle à tes mesures. Elles lui paraissent bonnes et pures mais éloigné du théâtre d’opéra­tion, il attend les résultats pour se prononcer : extermine les brigands jusqu’au dernier, voilà ton devoir… » Quant à l’application de ce plan, l’armée, sans état d’âme, a exécuté les ordres : nous avons l’essentiel des écrits originaux des officiers supérieurs au sein de nos archives publiques et un nombre considérable de témoignages, tant des exécutants que des survivants.

De plus, chaque commune concernée par ce crime légal d’État conserve dans son conscient ou inconscient l’em­preinte de ce meurtre prémédité, planifié et exécuté à grande échelle. Une d’entre elles, Le Petit-Luc, a même disparu car anéantie : 564 personnes, dont une majorité de femmes, d’enfants et de vieillards, ont été exécutées. Certaines détiennent même, grâce à leurs registres clandestins, la liste partielle ou totale des victimes et, parfois aussi, la liste des maisons détruites grâce aux indemnisations accordées par Napoléon Ier en 1808, 1811 et 1812. À titre d’exemple, La Chapelle-Basse-Mer, commune située sur la rive gauche de la Loire, à une quinzaine de kilomètres à l’est de Nantes, a perdu 700 habitants sur 3 230 et 362 maisons sur 839, soit 51 % de la valeur immobilière.

Les contemporains avaient conscience de la spécificité du crime commis : le livre de Babeuf en témoigne, de même que les procès qui ont suivi pour sanctionner « ces crimes contre l’humanité » (sic), et un nombre considérable d’écrits émanant tant de témoins oculaires que de juristes, de poli­tiques, de fonctionnaires, de journalistes…

De nos jours, soit deux cents ans après les événements, ce crime est nié ou, plus surprenant, justifié. Par exemple, aucun livre scolaire ou universitaire ne mentionne les lois d’anéantissement et d’extermination publiées au Journal officiel ni les écrits de Turreau et de ses comparses dont, je le rappelle, on possède les originaux. L’histoire officielle a gommé ou maquillé la réalité des événements, entre autres, en réduisant la Vendée à une simple petite guerre civile qu’il fallait mater au nom de l’intérêt supérieur de la nation. Pour justifier l’injustifiable et être crédible aux yeux d’une opinion publique qu’il faut convaincre et faire adhérer, on réutilise et exploite un mythe à la fois héroïque et lar­moyant, fruit sorti de l’imagination de Robespierre, qu’il a créé de toutes pièces pour les besoins de la cause : l’affaire Bara, incroyable mensonge politique dont les contours sont parfaitement cernés. On a deux versions contemporaines de cette mort. La première émane de son supérieur, le général Desmarrès, et, du propre aveu de ce dernier, est un mystère. Le jeune garçon aurait été surpris par des voleurs de che­vaux et aurait résisté : « Ce généreux enfant, écrit l’officier, a mieux aimé périr que de se rendre et de livrer deux che­vaux. » La seconde version provient de la comtesse de la Bouëre et s’appuie sur la mémoire orale : après avoir tenté de s’emparer de deux chevaux chez des paysans, il aurait été abattu par les propriétaires. Quoi qu’il en soit, cette mort n’est pas le fruit d’un acte politique mais un crime crapuleux ou un acte défensif. Desmarrès, alors ennuyé par la défaite qu’il vient de subir face aux Vendéens, préfère centrer le rapport destiné à ses supérieurs sur cette affaire, sollicitant une pension pour la mère sous prétexte que l’enfant serait mort dans l’exercice de ses fonctions. Cette lettre est lue par Barère à la Convention lors de la séance du 15 décembre 1793 et la pension est votée sans débat particulier. Le 28 décembre, Robespierre, qui veut rendre hommage aux soldats combattant en Vendée et justifier a posteriori sa politique d’anéantissement et d’extermination, transforme le jeune palefrenier en hussard et en martyr. Barère, qui ne veut pas être en reste, fait prononcer à Bara les paroles légendaires que l’on connaît et commande à David un tableau relatant la pseudo-scène. Le choc du tableau et le poids des mots feront le reste. Quant à Desmarrès qui, per­plexe suite à cette interprétation inattendue de son propre rapport, a osé écrire une seconde lettre pour rappeler la réa­lité des événements, il est arrêté et guillotiné le 31 janvier 1794 par la commission militaire d’Angers : Robespierre ne veut prendre aucun risque et, comme l’expliquent des Conventionnels, « il faut, s’il est nécessaire, employer le fer et le feu, mais en rendant les Vendéens coupables aux yeux de la nation du mal que nous leur ferons ».

On connaît bien les méthodes retenues pour relativiser, occulter, banaliser ou nier le génocide commis en Vendée : je les ai décrites et analysées dans un livre intitulé Juifs et Vendéens, d’un génocide à l’autre : la manipulation de la mémoire, paru en 1991 chez Olivier Orban. Le grand historien, Hippolyte Taine, dans l’introduction de son ouvrage Origines de la France contemporaine, paru en 1884, en avait fait, sur un plan général, le constat : « Ce volume comme les précédents, écrivait-il, n’est écrit que pour les amateurs de zoologie morale, pour les naturalistes de l’esprit, pour les chercheurs de vérité, de textes et de preuves, pour eux seulement et non pour le public qui, sur la Révolution, a son parti pris, son opinion faite. Cette opinion a commencé à se former en 1825 et 1830 après la retraite ou la mort des témoins oculaires : eux disparurent, on a pu persuader le bon public que les crocodiles étaient des philanthropes, que plusieurs d’entre eux avaient du génie, qu’ils n’ont guère mangé que des coupables et que si parfois ils en ont trop mangé c’est à leur insu, malgré eux ou par dévouement, sacrifice d’eux-mêmes au bien commun… »

Ces méthodes mises au point au fil du temps ont conduit à un révisionnisme officiel dont la Revue du Centre national de documentation pédagogique, n° 469, intitulé « Chouans et Vendéens », paru le 27 janvier 1988, s’est fait l’écho sous la plume d’un universitaire, Jean Clément Martin ; c’est un modèle du genre qui passera dans l’histoire : « Certains parlent, improprement, de génocide. En fait, il n’y eut pas de plan de destruction, mais un délire politique pendant quelques mois, de 1793 à 1794, autorisant des mesures menées de façon incohérente. La destruction a été le fait politique d’une partie des révolu­tionnaires ; elle a été condamnée et arrêtée par d’autres révolutionnaires opposés à ces pratiques. Ne voir alors que la Vendée comme lieu de massacre, c’est oublier que la même politique terroriste s’appliquait à toute la France (Toulon, Lyon en témoignent). Parler de génocide, c’est ne pas voir que près de la moitié de la France a été rangée dans la Contre-révolution et punie… »

Mais pour certains, la négation du crime commis en Ven­dée est insuffisante, et au nom d’un pseudo-intérêt supérieur de la nation et de la République (ce qui permet tout, justifie tout), il est nécessaire de réécrire la mémoire de la Vendée afin d’éradiquer tout souvenir, de culpabiliser les descen­dants, de discréditer les faits, de ridiculiser et de dénoncer les efforts réalisés tant par des particuliers que par des col­lectivités locales ou territoriales, comme le Conseil général de Vendée, pour maintenir le souvenir douloureux des évé­nements et rétablir la vérité historique. Les moyens retenus par ces assassins de la mémoire se situent dans la logique et le prolongement de ceux utilisés par les négationnistes : on relativise, on sème le doute, on falsifie, on nie, on inverse les raisonnements, on a recours à une terminologie ambiguë, on joue sur le subliminal répétitif et la science. Le commentaire de la Revue du Centre national de documentation pédagogique, déjà cité, relatif à une gravure représentant les noyades de Nantes est un exemple du genre : « Dans l’hiver 1793-1794, les participants de la terreur (Carrier à Nantes, Francastel à Angers) noyèrent des prisonniers. Ces procédés brutaux furent condamnés par la plupart des Républicains dans les mois qui suivirent. Ils furent, au xixe siècle, l’occasion d’une propagande politique dirigée contre la République. » Ce n’est donc plus l’acte d’assassiner les populations qui est critiquable, c’est le fait qu’on s’en souvienne. Logique, toujours dans la même revue, le commentaire relatif à une gravure représentant deux jeunes républicaines empêchant des Vendéens d’abattre un arbre de la liberté est de la même teneur : « Dès le début de la guerre, le retentissement des événements est considérable dans tout le pays. Il ne faut pas chercher de vérités historiques dans ce qui n’est qu’une œuvre militante. Ce genre d’illustration montre l’importance attachée par les Républicains à cet épisode symbolique de la barbarie vendéenne. 

 

Quant à l’affaire Bara, elle est focalisée sur « l’enfance bafouée » (sic) : « la mort de Bara permet de condamner sans appel les ennemis de la République qui, par fanatisme et cruauté, n’ont pas respecté l’enfance. » Les enfants étaient nombreux dans les troupes. Ils servaient de tambours, d’ordonnances, de courriers, parfois d’espions et menaient une vie très dure. Bara meurt héroïquement en s’écriant : « Vive la République ! » Comme en témoigne sa pose. Double leçon adressée aux enfants des écoles laïques qui doivent prendre exemple sur Bara. Du pur Gramsci. Une exposition permanente au château des ducs de Bretagne, à Nantes, dans la partie consacrée à la ville de Nantes et la Révolution, se situe dans ce sillage. À titre d’exemple, on n’hésite pas, pour Carrier, à parler de légende noire « forgée » (sic) de toutes pièces au xixe siècle. À Chartres, un hommage permanent et apologétique est rendu au sein du musée au général Marceau, un des bourreaux de la Vendée. À Challans, une des rues principales de la commune porte le nom de Carnot, celui-là même qui a impulsé les mesures d’anéantissement et d’extermination. Les exemples, en la matière, sont nombreux : un des plus surprenants étant, sans aucun doute, le maintien du nom de Turreau sur l’Arc de triomphe que l’on dit ne pouvoir enlever en raison du statut du monument.

Certains politiques, dont les députés Lionel Luccas et Hervé de Charette, ancien ministre des Affaires étrangères, conscients des dangers de voir s’installer dans l’opinion publique un courant révisionniste, dont les Juifs seraient les premières victimes, et afin de mettre un terme à ces falsifications, négations, manipulations, mensonges indignes d’un peuple qui se montre en exemple et qui se présente aux yeux du monde comme le garant de la liberté et de la fraternité, ont déposé récemment une proposition de loi pour la reconnaissance du génocide de la Vendée. Le débat à venir sera, n’en doutons pas, passionné ou passionnel mais riche d’enseignement et il devrait permettre à la France de regarder autrement son histoire avec toute l’objectivité et la sérénité voulues, même si certains épisodes de son passé sont moins glorieux que d’autres.

Reste un problème jamais abordé jusqu’à présent : l’abrogation officielle des lois d’anéantissement et d’extermination. Ne serait-il pas opportun de profiter de ce débat public pour le faire ? On pourrait me rétorquer que ce n’est pas nécessaire puisqu’elles sont tombées en désuétude. J’aimerais y croire mais mon expérience d’historien me fait penser que jamais rien n’est définitif ni acquis : à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. À titre d’exemple, il faut rappeler que la déportation des Juifs a été justifiée et légalisée par le recours à des lois révolutionnaires remontant aux 10 juillet et 3 août 1791. En faisant ce geste premier d’abrogation, la France serait, par là même, une source d’exemple pour des pays comme la Turquie, s’honorerait et, surtout, permettrait aux Français d’avoir une histoire plus juste et plus apaisée, au-delà de toute considération politique et idéologique qui, entre autres, fait assimiler reconnaissance du génocide vendéen et remise en question de notre démocratie ; celle-ci, bien au contraire, en sortirait grandie et non affaiblie comme certains le craignent. Mieux encore, la France faciliterait et accélérerait l’évolution du droit international qui va vers le sens de la reconnaissance d’un quatrième crime de génocide, le mémoricide, ce qui permettrait de repousser la progression des tentations révisionnistes.

reynald secher.

 

• Reynald Sécher, docteur d’État, entre autres lauréat de l’Académie  française,  est  l’auteur  d’un   certain  nombre d’ouvrages dont : La Chapelle-Basse-Mer, village vendéen, révolution et contre-révolution (Perrin, 1986) et La Vendée-Vengé   le génocide franco-français (Perrin, 2006).

 

• Jean-Joël Brégeon, historien, est spécialiste de la Révo­lution et de l’Empire. 11 a publié aux Éditions Perrin : Carrier et la Terreur nantaise (1987, rééd.  2002)  ;  L’Egypte de Bonaparte (1990, rééd., 1998, 2006) ; Kléber, le dieu Mars en personne (2002)   ,  Napoléon et la guerre d’Espagne (2006).

 

•  Stéphane Courtois, directeur de recherche au CNTCS, est le spécialiste de l’histoire du communisme. Sous sa direction ont été publiés  Le Livre noir du communisme (Robert Laffont,   1997)  et Du passé faisons table rase (Robert laffont, 2002).

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