Trop de démocratie nuit aux partis
L’article, fort intéressant au demeurant, peut facilement être mis en parallèle (écho ?) de notre article publié dans le dernier numéro de Prospectives Royalistes de l’Ouest : Démocratie et divisions… Si l’auteur de l’article de Causeur n’ose réellement remettre en cause le principe démocratique dans son actuelle toute-puissance (politiquement correct oblige), il touche du doigt le véritable problème, mais n’ose pas encore tirer de réelles et pérennes conclusions face à cette gabegie politique. Forçons lui la main : Allez Mr Rosenzweig, dites « Vive le Roi ! »
À quelques années d’intervalle, les deux grands partis structurant la vie politique française se sont livrés à une foire d’empoigne homérique à l’occasion de la désignation de leur lider maximo. En 2008, le congrès de Reims du Parti socialiste désigna Martine Aubry comme première secrétaire, à l’issue d’un vote des militants où elle l’emporta d’un cheveu sur Ségolène Royal. On put constater, de part et d’autre, que des bourrages d’urnes dans des fédérations bien tenues par des barons locaux tout-puissants, notamment dans les Bouches-du-Rhône (pour Ségolène) et le Pas-de-Calais (pour Martine) n’étaient pas totalement étrangers au résultat final.