PatrimoinePolitique

La région Bretagne remet à flot les libraires indépendants

La région administrative Bretagne s’engage nettement pour la sauvegarde des libraires indépendants, en proposant un volant d’aides publiques, pour les projets culturels périodiques mis en place par ces libraires. La région subventionne ainsi les salons du livre, qui fleurissent en Bretagne et permettent de faire connaître les petits libraires. Ainsi du salon du livre Santé et bien être dont la première édition s’est tenue à Ploëmeur en mai 2012.

libraireLe programme de la politique régionale vise les libraires indépendants, non les libraires franchisés. Pour en bénéficier, il faut « être implanté en Bretagne (siège social et établissement) », disposer d’un « minimum de 3.000 titres en stock », proposer la vente dans un local accessible à tout public, et réaliser au moins la moitié de son chiffre d’affaires – le quart dans une ville de moins de 10.000 habitants – par la vente de livres neufs au détail. Les projets encouragés seront annuels, et évalués à la fois en fonction de leur pertinence propre (financière, adaptée aux fonds proposés par les établissements, lisibilité des objectifs et du projet) et de leur implantation territoriale. Ainsi, l’éligibilité d’un dossier à des subventions régionales sera sujette à plus d’exigence si le demandeur est implanté dans une métropole bretonne.

Les projets seront soutenus sur tout le territoire administratif, qui ne comprend donc pas la Loire-Atlantique Bretonne. La région voisine des Pays de Loire a mis en place des aides semblables mais dans un cadre différent puisqu’elles sont plafonnées à 15.000€ et réservées aux librairies « n’ayant pas de lien capitalistiques avec les grands réseaux nationaux » et ne disposant pas de plus de trois établissements. Mais l’association des libraires indépendants de la région (ALIP) dénonce leur fourmillement et s’est constituée pour guider les libraires parmi des aides qui changent de forme chaque année. Elle est subventionnée à ½ par la région, l’autre moitié étant assurée par la DRAC, une part résiduelle étant assurée par les cotisations des libraires, assises sur les chiffres d’affaires, de 25€ pour les petites librairies à 100€ pour les grosses.

Source et suite de l’article sur Breizhjournal

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.