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La cohésion sociale par la subsidiarité

Lu sur le site de l’Action Française 2000, via le salon beige :

« […] devant l’échec relatif des politiques de la ville, des chercheurs, en sociologie notamment, tentent-ils de renouer avec la tradition de l’organisation sociale de proximité par le biais du « développement social territorial ».

Quelques observateurs sociaux se sont en effet rendu compte du caractère inadapté des méthodes descendantes (ou distributives) d’action sociale dans les quartiers défavorisés, méthodes concoctées dans des cabinets ministériels, dont les fonctionnaires surdiplômés n’imaginaient pas autre chose que la construction d’équipements publics et la distribution d’aides individuelles ou de subventions aux associations « bien intentionnées ». Parmi ces observateurs, un sociologue, Jean François Bernoux, préconise le diagnostic social sur des territoires identifiés. Ce diagnostic, qui vise à définir les caractéristiques humaines, naturelles, économiques socio-professionnelles, implique non seulement les acteurs institutionnels mais également, dans toute sa diversité, l’ensemble de la population évoluant sur le territoire étudié. Les méthodes proposées visent à rendre chaque habitant acteur (à des degrés divers) de l’étude et, par la suite, du projet collectif. Dans l’anomie que traverse notre société, ce n’est pas chose facile, car cela suppose que chacun se réapproprie ce qui constitue l’histoire commune avant d’envisager le devenir commun. […]

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