Ephémérides

Ephéméride bretonne et royaliste du 17 février

  • 1795 : Accords de paix de la Jaunaie entre vendéens et républicains.

En mai 1794, Turreau, commandant de l’Armée de l’Ouest, est rappelé et la pratique des colonnes infernales prend fin ; après la chute de Robespierre, Hoche est nommé à la tête de l’Armée des Côtes de Brest (août 1794) et Canclaux à la tête de l’Armée de l’Ouest (octobre 1794) ; ces deux généraux sont partisans d’une politique de pacification. Des contacts sont pris avec les chefs insurgés, par l’intermédiaire de Mme de Gasnier-Chambon, une créole de Saint-Domingue et de Mlle de Charette, sœur du chef insurgé.

Les contacts vont aboutir à une conférence qui a lieu tout près de Nantes, mais dans une commune insurgée, Saint-Sébastien. Les négociations durent du 12 au 17 février, avec la participation de Canclaux qui y rencontre Charette.

Il accorde de nombreuses satisfactions aux insurgés, qui se voient accorder l’amnistie et le libre exercice du culte, sont dispensés du service militaire, tout en conservant leurs armes ; leurs biens leur sont restitués, ils bénéficient d’indemnités en cas de vente ou d’incendie, même s’ils sont portés sur la liste des émigrés, ainsi que du remboursement des bons et des assignats ; enfin, les troupes républicaines se retirent de la zone insurgée. (Source)

  • 1901 : Mort d’Arthur de la Borderie, écrivain monarchiste et catholique, considéré comme le père de l’historiographie bretonne.
  • 1943 : fin de 33 jours de bombardements sur la ville de Lorient. Plus de 3500 bâtiments ont été détruits par près de 60 000 bombes incendiaires et 500 bombes explosives.

4 000 tonnes de bombes s’abattent sur Lorient entre le 15 janvier et le 17 février 1943. La ville paye au prix fort sa position stratégique. En 33 jours, Lorient a reçu 60 000 bombes incendiaires et 500 bombes explosives. 3500 immeubles sur 5000 sont anéantis. L’objectif n’est que partiellement atteint : les bunkers de Keroman restent intacts. En août 1944, la France est en partie libérée mais dans la région lorientaise les allemands continuent à se battre et forment un réseau défensif qu’on appellera « la poche » de Lorient. Cette poche comprend vingt-cinq communes de la rivière de La Laïta à la presqu’île de Quiberon. Elle est puissamment défendue par plus de 26 000 hommes appuyés sur 400 ouvrages fortifiés. Le 27 août, le général américain Wood ne peut s’emparer de la base et malgré une offensive en novembre-décembre sur le Pont-Lorois (commune de Plouhinec) qui coupe la poche en deux, il faut attendre le 10 mai 1945 pour que la reddition ait lieu à Caudan, près de Lorient. (Source)

Saint breton du jour : Saint Gireg

D’origine galloise, Gireg est l’un des disciple de saint Tudwal qui suivit son maître en Armorique au VIème siècle.
Il reçoit la mission d’évangéliser les habitants de la région de Lanmeur, fonde un monastère près de Perros et, auxiliaire de saint Pol, l’évêque du Léon, meurt en 547, victime d’une fièvre. C’est le saint patron de Perros-Guirec.

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