Ephémérides

Ephéméride bretonne et royaliste du 5 mars

  • 1432 : Ralliement du Duc de Bretagne au Roi Charles VII, dans le contexte de la Guerre de 100 ans.
  • 1675 : Naissance du mémorialiste Henri Jacques de Caumont, duc de la Force.

Fils de Jacques Nompar II de Caumont (1632-1699), proche du Régent, le duc de La Force est vice-président du conseil des finances en 1716, puis membre du conseil de régence. Ami de Law et fort riche en billets de son système, il emploie, pour s’en défaire, des manœuvres qui lui attirent un arrêt de blâme du Parlement en 1721.

Fondateur et protecteur de l’Académie de Bordeaux, il est élu membre de l’Académie française en 1715 et de l’Académie des sciences en 1718. Saint-Simon le représente comme un homme instruit et spirituel.

Il est reçu dans le cercle restreint des chevaliers de l’Ordre de la Mouche à Miel, participe aux salons littéraires et aux Grandes Nuits de Sceaux que donne la duchesse du Maine en son Château de Sceaux. (Source)

  • 1893 : Décès de l’historien Hippolyte Taine.

Auteur de grandes synthèses, il lui fallait aller vite et, pour cette raison, le recours aux archives était réduit au minimum. En dépit de leurs insuffisances, ses interprétations, dont on ne peut nier les fulgurances, ont connu et connaissent encore aujourd’hui un grand succès, en France et à l’étranger, notamment en alimentant des doctrines politiques conservatrices ou la « légende noire » de la Révolution de 1789.

Pour ces raisons, Taine fut récupéré politiquement par ceux qui rejettent l’École méthodique, républicaine, dominante dans les sciences historiques de la fin du XIXe siècle. Peu intéressé par la politique, Taine est un conservateur qui critique les extrêmes (les Jacobins de 1793 ou la Commune de 1871). Il est plutôt libéral, et pour un État minimum où domineraient les élites. Il n’aime pas les foules et se méfie de la démocratie. Il fut dès lors apprécié par Maurras et l’Action française et donc tenu en suspicion par la République et ses défenseurs. (Source)

Saint breton du jour : Saint Piran, est un moine breton du VIe siècle, formé au monastère gallois de Llanilltud Fawr, et le saint patron de Cornouailles.

Certains historiens estiment qu’il serait d’origine irlandaise et qu’il serait la même personne que le Saint Ciarán de Saighir. La chose semble possible en raison des équivalences entre le « p » brittonique et le « c » gaélique. Mais l’hypothèse est loin de faire l’unanimité.

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