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De la bonne gestion économique des communes bretonnes

Depuis quelques jours, nombre de journaux régionaux et même nationaux présentent la situation économique des petites villes bretonnes sous un jour rayonnant :

Résultat de ces deux variantes, les communes ont conservé malgré la crise des capacités d’épargne relativement élevées, notamment les moins peuplées. « L’image des petites communes sans ressource est totalement fausse », a souligné Raymond Le Potier, président de section à la CRC Bretagne. Ces réserves financières n’ont pas pour autant été réinvesties dans des dépenses d’équipement qui affichent un fort repli entre 2007 et 2010. Cette prudence assumée par les élus bretons se retrouve également dans l’endettement « maîtrisé » des communes, avec en moyenne une dette de 898 € par habitant.

Certes, cette prudence bretonne peut être remarquée et même saluée. Mais il faut savoir raison garder et se rappeler que :

  • la dette actuelle (81 % du PNB : 1683 milliards d’euros) est bien supérieur à celle de 1789 (35 % PNB : équivalent de 261 millions d’euros) : Source
  • la dette par habitant s’élevait en 1789 à 10 livres par habitant, soit à peu près 25.6 euros actuels. On pourra se référer notamment ici pour vérifier la source.

En clair, si l’actuelle situation bretonne peut faire plaisir et sourire, rappelons nous que les bretons sous la Monarchie n’était taxé qu’à 1.25 % de leur revenu (Traité de 1532) au lieu de 3 % dans le reste du pays, ce qui pourrait horrifier l’honnête français qui est aujourd’hui essoré de taxes par l’Etat Providence républicain.

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